CHAPITRE 20 P3

17 3 0
                                    

Nous arrivâmes au garage rapidement, puis je courut retrouver mon père. Lorsqu'il me vit, une inquiétude passa sur son visage.
-Les résultats sont arrivés ! dis-je presque en criant
Le visage de mon père se détendit pendant une seconde, puis une inquiétude, d'une autre sorte apparut sur son visage.
-Et... Tu as regardé?
-Non, j'ai promis de la faire avec toi.
-Ok... Bon... Heu...
Je regardais mon père devenir nerveux. Il posa l'outil qu'il avait à la main et se dirigea vers son bureau. Katsuki et moi le suivîmes au pas de course. Mon père ferma la porte, ce qui étouffa les bruits du garage. Il tira ensuite la chaise qui se trouvait devant son ordinateur, et je pris place. Je me connectai sur le site de l'université de Kyoto, et sortit mon téléphone afin de retrouver mes codes d'accès. Katsuki était silencieux, d'ailleur, tout était silencieux, et j'avais l'impression que tout le voisinage pouvait entendre mon cœur battre. J'entrai mes codes d'accès, puis attendu que la page s'affiche. Les secondes passaient commes des minutes, et je pu enfin lire le résultat.
-Je... Je suis accepté... Et j'ai la bourse...
Nous étions tout les trois figés, et c'est mon père qui parla le premier :
-Tsukiyo... Ma fille... Je... Je suis si fière de toi...
Je me retournais et vit mon père les yeux humides. Il me prit dans ses bras et pleura de grosses larmes. Lorsque mon père desserra son étreinte, je regardai Katsuki qui souriait. Il dit doucement :
-C'était sûr... Mais bravo quand même.
J'étais sincèrement heureuse d'être acceptée à Kyoto, mais je n'étais pas apaisée pour autant. Je me remis devant l'ordinateur et me connecta sur le site de l'institut de Tokyo. J'entrai mes codes une fois, me trompai, recommençait, et cliquais avec toute la nervosité du monde. Mes mains tremblaient, mon souffle était court. J'entendis seulement mon père murmurer :
-Pourquoi tu t'inquiètes? Tu as eu ce que tu voulais...
Au moment où il finit sa phrase, les résultats s'affichèrent. Ceux que j'attendais réellement. Je cru que mon cœur allait exploser. J'avais enfin ma réponse, j'allais enfin pouvoir le dire.
-Je... Je...
Je n'arrivais pas à le dire. J'étais accepté à l'université de Tokyo avec la bourse, et je fondis en larmes.
Mon père et Katsuki, qui se trouvaient derrière moi ne dire pas un mot. Je me calma enfin et me retourna en souriant. J'arrivai enfin à dire :
-J'ai décidé d'aller à Tokyo l'année prochaine...
Je vis Katsuki ouvrir de grands yeux, incapable de dire quoi que ce soit. Mon père me regarda avec étonnement, puis dit :
-Tu... Tu es sûre?
-Complètement sûre, oui.
-Mais... Kyoto est ton rêve depuis... je ne sais même pas combien de temps...
-Mon rêve c'est d'être heureuse, je choisis Tokyo pour cette raison.
-Ma fille... Je... Je suis si fière de toi...
Mon père se remit à pleurer et me prit encore une fois dans ses bras. Je murmurait :
-Vraiment, tu n'es pas déçu que je choisisse Tokyo?
-Non, c'est parfait... Ta mère serait fière de toi aussi...
Je me dégageai de son étreinte avec un regard perplexe. Il dit :
-Ta mère aurait voulu que tu suives tes envies, pas ce qu'impose la société, c'était le plus important pour elle comme pour moi. Tu es bien notre fille...
Je rigolais tout en essuyant les larmes de mon visage. Mon père ouvrit la porte de son bureau et hurla :
-MA FILLE VA À L'UNIVERSITÉ!!! CHAMPAGNE!!!
Tous les employés du garage crièrent de joie à leur tour. Mon père se retourna vers moi et dit :
-Je n'ai pas de champagne ici, je vais en acheter vite fait, je reviens !
Je n'eu pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il était déjà partit. Je me retrouvai seule dans son bureau, avec Katsuki qui n'avait toujours pas prononcé un mot. Je m'approcha de lui et dit avec un sourir :
-Tu vas devoir me supporter encore un peu...
Katsuki ne souriait pas, il avait encore l'air choqué. Il me prit vivement dans ses bras et me serra fort. Il dit enfin :
-C'est vraiment sûr, tu vas vraiment à Tokyo?
-Ahah, oui...
Il me serra si fort que j'eu l'impression qu'il allait m'écraser. Je poussai un petit cri de douleur et il desserra ses bras.
-Désolé... Je... Je suis tellement content... murmura-t-il
-Et moi je suis désolé de ne pas te l'avoir dit plus tôt... J'attendais les résultats...
-Mais... Pourquoi? Pourquoi tu as changé d'avis?
Je soupirai, puis répondit :
-Comme je l'ai dit à mon père, j'ai envie d'être heureuse...
-Tu ne vas pas regretter?
-Je ne regretterai pas d'avoir écouté mon coeur...
Katsuki souria, puis m'embrassa. Je sentit enfin l'apaisement que j'attendais depuis plusieurs mois. Ma décision était prise, et tout le monde le savait désormais.
Je sursautai soudainement en pensant à Namiko. Il fallait que je la previenne elle aussi. Je pris mon téléphone et l'appela. Lorsque je lui annoncai, elle hurla comme une folle.
Mon père arriva quelques minutes plus tard, les bras chargés de sacs. Il déclara à ses employés que c'était le moment de la pause, et que l'on allait célébrer mes résultats. Tout le monde se groupa et mon père sortit de ses sacs du champagne, de quoi manger, et des cotillons. Il fit sauter le bouchon de la bouteille et servi un verre à tout le monde. Un des employés lança les cotillons en l'air et la fête commença. Je goûtais du bout des lèvres le champagne et détesta immédiatement l'acidité de cette boisson. Je posais mon verre lorsque tout à coup, j'entendis une chanson démarrer sur les enceintes du garage. Je regardais mon père qui souriait malicieusement. "Final Countdown" du groupe Europe retentit à fond et j'éclatait de rire. Mon père et moi se mirent à danser et chanter tandis que Katsuki nous regardait en rigolant.

Je hais les super-héros PARTIE 3 (lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant