L'amour avec panache! (Tengen x OC)

Chapitre 3 : Première fois...

Une fois arrivés, nous sommes allés manger.

M.Uzui - Ah, au fait, le prêtre m'a dit que vous pourriez vous marier après - demain.

Tengen - Très bien.

Une fois le repas fini, nous retournâmes à nos chambres. Tengen m'embrassa et me dit bonne nuit. Je me couchai et m'endormis.

Je me réveillai en pleine nuit, ma chambre était dans le noir complet mais j'aperçus une ombre se rapprocher. Je voulus me lever mais l'ombre m'en empêcha : c'était Katsuki. Il commença à me déshabiller et à me toucher.

Katsuki - Je vais te faire regretter ! Ça tu peux me croire !

Shizumi - Arrête, lâche-moi !

Je me débattis et lui mis un coup dans le ventre. Je courus jusqu'à la porte mais il me barra la route et me projeta contre le mur. C'était tellement violent que je m'effondrai au sol.

Katsuki - Tu ne peux penser tout de même pas pouvoir échapper à un shinobi ? dit-il d'un ton narquois.

Il se rapprocha et recommença à me toucher.

Shizumi - Non, arrête ! Arrête, je t'en prie ! Stop !

Je pleurais, me débattais, criais. Tout d'un coup, la porte s'ouvrit, je vis Tengen, il avait le visage sombre, ses yeux reflétaient de l'inquiétude et de la colère. Il se précipita et projeta son frère avec un coup de pied. Katsuki atterrit au niveau du mur et il traversa la cloison.

Monsieur Uzui arriva, regarda la scène : Katsuki qui a cassé la cloison était dehors, Tengen qui était proche de moi et enfin moi, à moitié déshabillée, en pleurs. Monsieur Uzui alla voir son jeune fils et Tengen vint me voir.

Tengen - Est-ce que ça va ? Tu es blessée ?

Shizumi - Je... non... je... ne crois pas...

Je m'étais éraflée la tête mais ce n'était pas grave.

Tengen - Tu saignes là.

Shizumi - Oui, mais ce n'est rien.

Tengen - Viens, suis-moi.

Je voulus me lever mais je n'y arrivais pas. Il me prit par la taille et le bras et m'emmena dans sa chambre.

Il m'assit sur son lit et partit chercher de quoi me soigner. Sa chambre était très grande mais il n'y avait pas grand-chose, juste un autel avec dix photos. J'en reconnus certains, ses mères, et quelques-uns de mes frères et sœurs. Ils se ressemblaient tous malgré qu'ils avaient des mères différentes. Tengen revint.

Tengen - Tiens, apparemment mes photos t'intéressent ?

Shizumi - Oui, c'est bien tes mères là ? demandai-je en montrant les femmes les plus vieilles.

Tengen - Oui, ce sont-elles... répondit-il triste.

Shizumi - Je sais de qui tu tiens ta beauté !

Tengen - Tu as remarqué ! Je me souviens qu'elles t'appréciaient.

Shizumi - Oui, c'est vrai. Elles me demandaient souvent si j'avais des sentiments pour toi, dis-je en rigolant.

Tengen - Et tu leur répondais quoi ?

Shizumi - Je ne répondais rien, je rougissais trop.

Tengen avait fini de me soigner et commença à sortir un tatami.

Tengen - Bon, tu prends le lit et...

Shizumi - Ah, non, non, non ! Tu gardes ton lit et je dors par terre !

Nous nous disputâmes comme ça pendant quelques minutes.

Tengen - Bon d'accord, je dors dans mon lit à une condition.

Shizumi - Laquelle ?

Pendant un instant, je redoutais sa demande.

Tengen - Tu dors avec moi.

Shizumi - Quoi ?! Mais... mais je...

Tengen - C'est non-négociable ! Mais ne t'inquiète pas, je ne te ferai rien. Je respecterai tes choix avec panache !

Shizumi - Je... je... bon très bien, dis-je en rougissant.

Il s'installa sur le lit et m'invita dans ses bras. Je l'y rejoins et me sentis en sécurité. Je sentais son corps chaud et son cœur battre à toute vitesse. J'enfonçais ma tête dans son torse pour cacher mes joues rouges. Il me fit un baiser et nous nous endormîmes l'un dans les bras de l'autre.