Shizumi Sawana était une jeune femme terriblement seule depuis le départ de son ami d'enfance, Tengen Uzui. Malheureusement, elle s'était rendu compte trop tard que ses sentiments envers lui étaient bien plus fort que de l'amitié. 4 ans plus tard, e...
Je me réveillai et un bruit résonnait dans ma tête. On aurait dit des petites clochettes qui gambadaient dans mon esprit en faisant un maximum de bruit ! Tengen dormait toujours donc le "réveil" était très loin (ou Tengen dormait profondément). J'enlevai le bras de mon cher mari pour me relever. J'essayai de boucher mes oreilles mais le tintement persistait.
Au bout de quelques minutes, Tengen se réveilla, il m'embrassa sur la joue et me prit par la taille.
Tengen - Bonjour toi~ T'as bien dormi ?
Shizumi - Oui et toi ?
Tengen - Comme au paradis~
Je continuais de me boucher les oreilles et Tengen me regarda, interloqué. Il était perdu dans ses pensés puis il se leva.
Tengen - Tu entends des clochettes n'est ce pas ?
Shizumi - Mmmh, mmmh.
Tengen - C'est ton sabre qui est en chemin.
Je me levai et le rejoins. On alla dehors et je vis au loin un homme dont le visage était caché par un masque de tengu. Il portait un chapeau où des petites clochettes pendaient. Il venait de là le vacarme incessant !
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Shizumi - C'est qui ?
Tengen - Haganezuka Hotaru, le meilleur forgeron de katana. Du moins, de ce qu'on m'en a dit.
Shizumi - T'as pas eu le même forgeron ?
Tengen - Non, j'avais besoin d'un artiste pour forger des lames à ma hauteur !
L'homme venait enfin d'arriver.
Haganezuka - Je viens pour le katana de Uzui Shizumi.
Shizumi - C'est moi. Vous ne voulez pas rentrer, nous y serions mieux installer.
On rentra, Tomoné faisait du thé.
Tomoné - Tiens donc, Haganezuka. Décidément, c'est toujours toi qui vient.
Haganezuka - Faut croire.
Il se retourna vers moi.
Haganezuka - Avant de te donner ton katana, tu dois savoir que je déteste qu'on abîme mes lames ! De n'importe quelle que manière que se soit.
Shizumi - D'accord...
Haganezuka - Tu dois aussi savoir que ton sabre est composé d'un fer très rare. Tu dois en prendre soin !
Je hochai la tête, j'étais incapable de dire un seul mot face à cet énergumène. Il me donna un paquet dans les mains. Je l'ouvris et découvris un magnifique katana : son fourreau était noir avec une corde à l'extrémité. Le manche était aussi noir avec des losanges blanc, le bout était doré. J'avais le même garde sabre que Tengen mais le bord était doré, le fond rouge et les lignes noirs.
