Chapitre 15

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SEX DRUGS ETC
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J'écoutais tranquillement ma musique dans ma chambre, mes écouteurs sur mes oreilles, j'attends que Miles arrive dans ma chambre, il est trois heures du matin, les sorties ne sont plus autorisées mais Miles trouve toujours un moyen pour me rejoindre.

Sous un coup de tonnerre, après avoir vu la foudre éclairé la pièce, je l'ai vu. Il était là.

J'étais obligée de sourire. Il se mit à sourire aussi.

Et comme si le temps s'était arrêté, nos yeux se sont attirés. On se regardait comme ça. Lui était debout, moi j'étais assise.

Comme à notre premier regard, sauf que cette fois-ci, il me regardait différemment, avec tendresse. Son regard était décontracté, il ne me regardait pas de sa façon haineuse, il n'avait aucune envie de me tuer, et c'était bien le problème.

Depuis le début de mon aventure en Irlande, j'avais apprit que Miles avait quinze ans, il avait vu son géniteur tuer sa mère. Avait fait des meurtres auprès des enfants quand il était au collège, et avait également tué une innocente ici même, dans cet hôpital.

Miles regardait les yeux, comme s'il s'était perdu dedans, son sourire se figea en une expression affolée.

-Avril...

J'ai cessé de fixer les yeux de Miles, il avait l'air inquiet.

-Tes bras...

J'ai alors fermé les yeux, comme pour éviter la situation.

-Tu n'as pas disparu pour autant.. dit Miles comme si il avait lu dans mes pensées.

-Ça t'effraie ??

-Tes bras ? dit Bouclette noire en imitant un rire moqueur. non.

Ce n'était pas la première fois qu'on voyait mes bras, que plus rien n'était un secret. ce n'était plus un secret pour personne d'ailleurs.

Miles avait ce regard étrange sur mes bras, il ne restait pas indifférent, mais ne prenait pas cet air hautain et supérieur quand il les regardait. C'était comme si il les admirait.

Lili me disait que c'est ma façon d'être et que mes cicatrices faisaient parties de moi.

-Je peux ? dit-il en pointant son doigt sur mes bras.

J'ai hoché la tête de haut en bas sans savoir ce qu'il allait m'arriver. Peut-être allait-il sortir une tronçonneuse pour me couper le bras ? Peut-être allait-il me tracer de nouveaux traits ?

Miles pencha son visage sur mes bras et déposa délicatement un baiser sur mes cicatrices.

Tous les deux étions debout à présent, Miles descendait ses baisers jusqu'à mon poignet en se mettant à genoux.

Ses baisers me faisaient me sentir étrange, comme si mes cicatrices n'existaient plus, comme si elles étaient devenues quelque chose de positif.

Il me regarda calmement, sans prononcer le moindre mot. Je pouvais lire dans son regard vide une expression attendrissante, qui ne me souhaitait rien de mal..

Puis, Miles murmura calmement...

« Je continue ? »

Il chuchotait légèrement et cela m'endormait.

« Oui, Miles. Tu peux continuer. »

Miles commença à descendre mon jogging gris qui me servait de pyjama. Il regarda mes cuisses.

Jamais personne ne les avait vu à part lui et ma Lili.

Miles me fit assoir et commença à embrasser mes mollets, puis remonta aux genoux pour finir jusqu'à mes cuisses.

Il se releva, frottant son torse contre le mien.

Je sentais cette pulsion, cette tension sexuelle entre nous, j'étais à demie-nue, lui, regardant mon corps sans me dévisager pour autant.

-Miles.. j'ai envie que tu ressentes ce que je ressens.

-Qu'est-ce que tu ressens, Avril ?

Tous les deux chuchotions, comme pour nous rapprocher.

-Miles.. as-tu des cicatrices comme les miennes ?

Miles se mit doucement à enlever son t-shirt, des cicatrices comme les miennes s'affichèrent comme un rideau sur scène.

amour schizophrène Où les histoires vivent. Découvrez maintenant