la lune éclaire la chambre. sur ma chaise de bureau est posé le manteau de miles. le manteau noir se distingue comme une silhouette. j'aperçois même les boucles de miles se dessiner dans la pièce.
il n'a suffit qu'un clignement d'œil pour découvrir que la souhaite n'était qu'en fait miles.
il s'approcha de mon lit, je ne ressentais aucun mal, aucune peur.
il s'installe auprès de moi, entoure ses bras autour des miens et s'endort sans dire un seul mot.
je le réveille le lendemain, j'entends ma porte s'ouvrir.
c'est valentine.
-miles.. je sais que tu es la.
je distingue un long couteau de cuisine dans sa main.
miles se laissa tomber en douceur du lit pour se cacher dessous.
j'allume ma lampe de chevet comme si de rien n'était pour confirmer son arme dans sa main.
-valentine.. qu'est-ce que tu..
elle pointe soudainement son couteau vers moi.
-tu me l'as volé. tu ne serais pas arriver ici, miles m'aurait déjà embrassé.
-miles est là depuis longtemps, s'il aurait voulu t'embrasser, il l'aurait fait il y a longtemps. et comme tu le vois, il n'est pas ici, range ton couteau.
je restais calme, mais angoissée. j'avais envie de mourir, certes. mais pas maintenant. comme si je voulais connaître la fin de l'histoire.
-ce couteau n'est pas pour miles. il est pour toi.
d'un coup bref, valentine dessina d'un trait un arc de cercle sur mon abdomen.
miles sorti alors du dessous de lit et valentine perdit tout contrôle et lâcha le couteau.
-miles.. c'était pour me défendre. crois moi.
miles projeta valentine sur le mur le plus proche et l'étrangla légèrement avant de lui murmurer quelque chose de quasi inaudible.
valentine ne respirait presque plus.
-miles, lâche la.
miles m'obéit. il lâcha son emprise sur valentine qui tombe par terre.
elle se releva vite et se dirigea hors de la pièce.
on l'entendît quelques instants pleurer derrière la porte puis le silence revenu.
-miles, tu n'aurais pas du venir hier soir, j'aurai pu mourir ce matin si tu n'avais pas été là.
-alors tu as toujours ces idées, malgré que je veille être avec toi ?
je ne répondis rien.
miles pointa du doigt mon pyjama et murmura
-je peux ?
je ne répondis toujours pas, j'ai alors laissé miles soulever mon t shirt pour découvrir ma peau, ouverte.
mon visage se crispa quand la respiration de miles souffla sur ma blessure.
-il faut aller voir quelqu'un.
-tout va bien miles.
-ça pourrait s'infecter
-où est le problème ?
miles me fixait, tristement.
miles me porta, mon corps sur son épaule, je ne semblais pas lourde pour lui.
il faut dire que je ne mangeais plus.
je ne disais rien. je me laissais porter.
j'ai vu miles s'approcher de l'infirmerie.
il me déposa sur un lit de l'infirmerie et je l'ai ensuite vu discuter avec une d'entres elles.
je me suis endormie, perdue, épuisée, je n'ai aucune force.
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amour schizophrène
Roman d'amourAvril, une adolescente suicidaire, cherche l'attention de Miles, un adolescent schizophrène tueur. « le diable existe, il ne porte pas les deux cornes rouges sur sa tête, ne détient pas une fourche ou ce genre d'outils meurtrier. miles est sans dout...