Riche de toi [Dark romance soft]

Chapitre 18

Abi

Le lendemain, je me réveille lovée contre lui et sens ses doigts me caresser doucement les cheveux.

Je lui souris et il m'effleure la bouche de ses lèvres.

-Bonjour, Beauté ! me murmure-t-il.

-Salut...

Il me fait alors soudain rouler sur le dos et se positionne au-dessus de moi.

-Abi, j'ai réfléchi et je veux qu'on parte, toi et moi ! s'exclame-t-il.

-Partir ? Où ça ? m'enquiers-je en rigolant.

-Faire le tour du monde !

-Tu es sérieux ? lui dis-je.

-Plus que sérieux. Je pense revendre Adrija. Je m'en sortirai avec 2 ou 3 millions et avec cet argent, je t'emmène avec moi faire le tour du monde.

-Ou alors, on le réinvestit et on se fait le double, le marché du bio est en vogue en ce moment et... Quoi ?

Je m'interromps tandis qu'il éclate de rire.

-C'est plus fort que toi, n'est-ce pas ?

Je hausse les épaules, un sourire gêné aux lèvres, puis il m'embrasse.

-Je te propose un nouveau deal, je revends le domaine, et tous les deux, on s'occupe de faire fructifier nos assets dans les plus belles destinations du monde, qu'en dis-tu ?

-J'en dis que c'est la meilleure idée que tu n'aies jamais eue.

Je l'embrasse avec vigueur et rit tandis qu'il relève le drap sur nous et me couvre de ses baisers brûlants.

Ivan

Je n'ai jamais été aussi sûr de moi. A l'idée de revendre Adrija et partir à la conquête du monde avec la femme qui me fait vibrer me fait trépigner d'avance. Malgré les efforts de mon père et les souvenirs qui m'assaillent, revendre mon domaine me permettrait de réaliser un rêve enfoui depuis ma plus tendre enfance : m'évader et découvrir de nouveaux horizons. Ma mère se montre réticente à cette idée, mais je n'en démords pas. Le lendemain, je me rends chez Vinko pour lui faire part de ma décision et mettre fin à notre collaboration. J'ai également espoir qu'il rachète mon île pour continuer son business.

-Ah fiston, enfin tu nous rends visite ! me dit mon partenaire d'affaires de son air enjoué tandis que je le rejoins dans son entrepôt au Nord de Zagreb. J'ai cru que tu ne viendrais jamais. Alors, tu as épongé ta dette ? Viens, on va trinquer à ça !

Il m'entraine vers son bureau où il sort d'un de ses tiroirs deux verres et une bouteille de cognac.

-La petite Aubert a finalement rapporté gros !

-Et oui ! acquiescé-je.

-Tu l'as ramenée à son bercail ?

-Oui, la semaine dernière !

-J'espère que tu as pris tes dispositions pour ne pas qu'elle te cafarde, hein ?

-T'inquiète, elle n'a aucune idée d'où elle était et on l'a endormie tout le long du trajet.

-Bien, alors quels sont tes plans maintenant, mon grand ?

-Repos !

-Et oui, j'imagine... Mais, j'ai encore du boulot qui se profile à l'horizon, tu sais.

-J'en ai fini, Vinko, j'arrête, je pense revendre ma propriété et après ça, je me taille.

-Comment ça ? Tu te prends une retraite anticipée ? me dit mon acolyte, surpris.