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*salomé
N A E L
J'aurai pu dire que le hasard fait mal les choses, mais ça n'existe pas.
Dieu fait tout pour une raison.
Même ce genre de situation improbable arrive pour une raison.
Mais là ça commence à faire beaucoup.
Mon regard divague sur ma voisine, celle que je croise un petit peu trop souvent. Comme par hasard, le professeur m'a placé à côté d'elle quand je suis arrivé.
Cette fois dans le bus je pensais que c'était la dernière fois que je l'a voyais. Je trouvais que le hasard avait déjà été poussé assez loin.
Mais visiblement j'avais tord puisqu'elle est apparement ami avec ma sœur.
Après j'aurai du me douter de quelque chose quand elle m'avait demandé dans le bus si j'avais un lien familial avec Iris.
J'aurai vraiment pas du mentir.
Mais d'un autre côté j'avais peur qu'elle dise à ma sœur qu'elle m'avait retrouvé dans ma chambre à moitié mort à peine le lendemain de mon retour à la maison.
Et surtout la panique a parlé.
Déjà que j'ai du mal avec les gens en général mais alors elle, c'et encore pire.
Elle a ce truc malgré sa petite taille qui lui permet de réussir à intimider les gens.
Après j'ai quand même l'impression qu'elle n'est pas si petite que ça, elle m'a l'air d'être la plus grande de ses copines.
Mais j'ai l'impression de faire face à un écureuil énervé à chaque fois que je la vois.
Les battements de mon cœur avaient tellement accéléré quand je l'ai reconnu à cette table que je n'arrivais pas à me concentrer sur un traitre mot de ce que les autres disaient.
Je m'étais préparé mentalement à discuter un minimum avec les amies d'Iris mais la présence de cette fille était totalement imprévue.
J'étais sur le point de perdre tous mes moyens.
Donc je suis partie avant de faire une crise comme celle que j'ai faite pendant le repas de famille.
D'ailleurs je ne veux plus entendre parler de dîner de famille avant au moins des années. C'est un des pires que j'ai passé. Et Dieu sait que j'en ai survécu à beaucoup.
