Chapitre 12

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m i n t f l a v o r e d







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N A E L

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N A E L













- Je suis vraiment désolée. me répète Iris pour au moins la 15 ième fois de la matinée.

- Ça va Iris je m'en fous. je lui répond en attrapant un teeshirt dans mon armoire avant de l'enfiler.

- Non mais Nael c'est important que je m'excuse ! Tu méritais pas ce traitement de la part de mes amies.

Je soupire en voyant qu'elle repart encore une fois dans ses explications foireuses pour me convaincre que ses amies m'apprécient.

- Tant pis, c'est fait, je m'en fous. Pourquoi tu fais une fixette dessus, ça fait trois jours j'ai déjà oublié.

- Oui mais je sais que t'as du mal à parler avec les gens, donc ça me soûle que les seules personne à qui t'ai adressé la parole se comportent de cette manière. Sache que c'est juste Milo qui est bizarre mais je te garantis que les autres ne sont pas comme ça.

Je met mon pull et mon sac, n'écoutant plus un mot de ce que ma petite sœur dit.

Depuis le pique nique de Samedi, elle ne cesse de s'excuser pour ce que ses amies ont dit sur moi.
Il est vrai que leurs avis ne m'ont pas fait plaisir, mais même pas cinq minutes après, j'en avais plus grand chose à faire. C'est pas comme si je pouvais être apprécié de tout le monde.
Pourtant, Iris refuse de comprendre ca.

- Na-..

- Iris il est huit heure, et tu me casses les couilles avec ça depuis sept heure.
Change de sujet. J'en ai rien à foutre de ce que pensent tes potes et c'est la dernière fois que je te le dis. je réplique froidement en sortant de la chambre, la laissant toute seule à l'intérieur.

Son expression dégage encore cet air désolé tandis que je lève les yeux au ciel, quelque peu agacé.

Ma mère prend déjà son rôle bien trop à cœur en me maternant autant, ce n'est pas ma petite sœur qui va commencer à prendre le relai.

Je dévale les escaliers tout en mettant mes écouteurs avant de claquer la porte d'entrée.

D'habitude on fait le chemin ensemble mais j'ai pas la force de lui parler pour l'instant.

Je comprend qu'Iris, comme ma mère, essaye de prendre soin de moi, de faire attention à moi et surtout faire en sorte que je sois tout le temps
à l'aise.
Mais ça m'étouffe plus qu'autre chose.

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