Chapitre 15

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m i n t f l a v o r e d





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N A E L

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N A E L









Enfin sorti du bureau du principal, mes yeux se posent sur mes mains abîmés, remplies de plaies encore fraîches.

Je grimace en voyant les croûtes qui ne veulent pas guérir.

Tout ça à cause du stress.

Le visage de ma mère s'emplit de tristesse lorsque je fais un pas en arrière pour éviter son contact.

Il ne manquerait plus que ça.

Déjà qu'elle s'est permise d'instaurer un
rendez-vous par mois sans mon accord, avec le directeur et mon professeur principal.

Je ne vais pas la féliciter de demander des réunions parent-prof alors que l'année vient de débuter.

J'ai l'impression de ne pouvoir rien faire avec elle et Iris, elles se comportent comme si j'étais un enfant.
Elles sont beaucoup trop inquiètes.

Il faut qu'elles comprennent que tout ça fait partie du processus.

Même le docteur l'a dit.

On ne peut pas se sortir facilement de ça.
C'est compliqué et ça prend du temps.

Et ce n'est pas en me surveillant et en se comportant avec moi comme si j'étais un bébé que ma guérison va accélérer.

Je suis conscient que je dois être un minimum suivi.

Mais leurs comportements ne m'aident pas du tout.

Je ne suis pas venue en cours pendant un peu plus d'une semaine parce que j'étais sur le point de péter un plomb.

Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais en classe avec plein d'humains autour de moi et ça m'a fait paniquer.
Je n'arrivai plus à m'exprimer, je n'arrivai plus à penser, et j'avais l'impression que tous les gens qui parlaient, discutaient en réalité de à quel point leur nouveau camarade de classe est bizarre.

Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais retourné à l'école, et que la dernière fois que j'y étais ça c'était très mal passé.

Ça m'avait pris des années et des années d'apprendre à parler à d'autres personnes.
Et maintenant que je dois tout recommencer, je ne me sens pas d'y arriver.

Donc mon système nerveux a déraillé et j'étais encore sur le point de faire une crise de panique.

Parfois il me suffit uniquement d'une respiration pour me calmer, et d'autre fois, je m'étouffe jusqu'en avoir les larmes aux yeux.

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