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Regarde-moi dans les yeux et promet le moi.
Je peux faire comme si tout va bien devant les gens mais quand je suis seule dans ma chambre je peux pas cacher la vérité. Je vais mal.
Je suis détruite, cet homme est ma raison de vivre, je me vois pas sans lui et je sais que j'y arriverai pas. La vie ne vaut pas la peine d'être vécu s'il n'est pas la.
Je veux le récupérer, c'est ma raison d'être. Je veux qu'il soit près de moi.
Cet homme connaît tout de moi, j'ai grandis avec lui. J'ai fais mes premières bêtises avec lui, mes premiers bisous, mes premières vacances. C'est mon premier amour et ça me détruit qu'il fasse comme si nous avions rien vécu.
Hier quand je l'ai attendu dans son bâtiment, mon cœur s'est brisé à nouveau. Il sentait la meuf, il était beau mais c'était pas pour moi.
Je suis sorti de la douche et j'ai mis un gros survêtement, j'ai mis mon bonnet en satin et j'ai mis mes chaussures pour allez chercher un grec. J'avais retrouvé l'appétit depuis peu.
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Ça me faisait du bien de sortir finalement, j'avais même quitter mon travail parce que je voulais pas sortir de chez moi maintenant je touchais le chômage.
C'est d'un pas rapide que j'ai avancé vers le grec.
.. « Haïmaa? »
J'ai stoppé ma marche et je me suis retourné, j'ai souris quand j'ai vu Boubacar. C'est un pote proche de Yassin, je m'entend bien avec ses amis.
Moi « Ça va Bouba? »
Boubacar « Bien et toi? Ça fait plaisir de te revoir à la cité. »
Moi _ petit rire « Il fallait bien que je sortes un moment hein. »
Boubacar « T'allais où? »
Moi « Je vais au grec, tu veux m'accompagner ? »
Il a accepté ma proposition et on a parler de tout et rien. C'est maman qui avait raison, le fait de sortir, rencontrer des gens et parler avec eux allait me faire du bien.
Moi _ prend mon sac « Merci, bon courage. »
On est ensuite sorti du grec et on a marché vers chez moi.
Boubacar « Vas-y je t'accompagnes, ça me fait plaisir de te revoir. »
Moi _ rit « Je t'ai manqué à ce point? »
C'était de Boubacar dont j'étais le plus proche, c'est un petit cœur ce mec. Je l'apprécie beaucoup, c'est un gentil homme.
Boubacar « Bah avant on te voyait souvent et t'as disparu.. »
J'ai soupiré et on s'est stoppée devant chez moi, on habite dans une petite ville tout est à dix minutes à pied même pas. Je me suis tourné vers lui et j'ai haussé les épaules ne sachant pas quoi répondre.
Boubacar « Ça me fait de la peine ta situation, t'es quelqu'un qui aime se maquiller, s'habiller et de voir ce que t'es devenu ça me fait de la peine. »
Moi _ sourit « T'es en train de me dire que je suis moche? »
On a rit, je le prenais pas mal du tout parce qu'il avait raison. Depuis ma rupture j'avais plus aucune envie de m'apprêter et ça me ressemble pas.
Boubacar « J'suis en train de te dire de redevenir la Haïmaa qu'on connaît. » _ sourit « Ça y est de te laisser allez, je sais que ça te fera du bien de faire les magasins et tous les trucs de meuf. »
J'ai ris et je me suis adossé à la porte, c'est vrai que ça me fera penser à autre chose.
Boubacar « T'sais quoi, reprend mon snap vu que tu m'as supprimé. Si t'as besoin d'un truc tu me dis. »
J'ai ris et je lui ai tendu mon téléphone pour qu'il y rentre son snap.
Moi « Tu sais très bien pourquoi je t'ai supprimé. »
Avant ma relation avec Yassin, Bouba et moi étions assez proche.. C'est une autre histoire ça.
Boubacar _ me rend mon téléphone « Tranquille.. Bref je vais y allez moi. »
Moi « Ouais, merci encore de m'avoir accompagnée. Ça m'a fait du bien. »
Boubacar « Tranquille et juste un dernier conseil.. Vis Haïmaa parce que lui, il s'empêche pas de vivre. »
Je lui ai souris puis après avoir mis sa capuche il est parti. Je suis rentré chez moi avec mon grec qui devait être froid maintenant.
