Wildcard - Daryl Dixon [TWD Saison 4]

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Seule...
Vraiment seule...

Comme au début de toute cette merde, mais sans armes et sans vivres cette fois-ci. Il avait déjà été difficile de survivre quand elle était équipée alors maintenant, autant commencer à faire son deuil d'elle-même. 

Elena ne sut pas quand elle arrêta de courir. En fait, elle n'arrêta pas vraiment de courir, ses jambes sous elle flanchèrent d'elle même au bout d'un moment. Elle heurta le sol de la forêt et resta prostrer dans les feuilles et les branches de longues minutes. Pourquoi avait-elle couru si loin ? Avait-elle eu peur de la mort ? N'avait-elle pas peur de la mort à la base ? La dernière vision d'Hershell l'avait-elle traumatiser au point de laisser derrière elle son groupe sans se retourner ? Avait-elle eu peur de ce que le Gouverneur lui ferait subir s'il remettait la main sur elle ? N'était-elle pas censer être forte et courageuse ? Où était passé toute sa hargne et sa combativité ?

La jeune fille se redressa et recula jusqu'à un arbre où elle ramena ses jambes contre sa poitrine pour se mettre à pleurer toutes les larmes de son corps. La dernière fois qu'elle avait pleurer comme ça, elle avait tout simplement vu ses parents se faire dévorer le ventre. La jeune fille se maudit, se frappa la tête d'être si faible et de s'être enfui si loin. 

Ses larmes mirent de longues minutes à se tarirent, elle en était presque fatiguer tant elle avait pleurer, mais c'était peut-être parce qu'elle venait de courir plusieurs kilomètres sans s'arrêter. Lorsqu'elle sentit que ses joues avaient séchés, elle leva la tête, le soleil déclinait lentement dans le ciel et elle remarqua que le froid l'enveloppait peu à peu. 

Elle se redressa et posa ses mains sur ses genoux.

« Tu dois survivre Elena. » Comment survivait-on déjà ? « Qu'est-ce que Daryl ferait ? » Se dit-elle à elle même. « Daryl ne se serait pas arrêter pour pleurer sur son sort déjà... » Se fit-elle comme réflexion avant d'en rire. 

Cette pensée lui redonna un semblant d'énergie. La jeune fille se leva et commença par analyser les alentours, pas de rôdeurs en vu. Elle marcha un peu dans la forêt, déjà pour se réchauffer, tout en ramassant du bois pour se faire un feu pour la nuit. Elle trouva une branche de bonne taille qui semblait assez solide dont elle tailla les embouts avec une pierre pour se faire un semblant d'arme en espérant que ça rentrerait bien dans le crâne d'un rôdeur. 

Elle se mit à marche plus rapidement dans la forêt, elle devait trouver un abris, seule elle ne pouvait pas dormir à la belle étoile sans quelqu'un pour surveiller les alentours. Le soleil déclinait de plus en plus à l'horizon lorsqu'elle trouva un renfoncement sous un grand arbre, juste assez grand pour qu'elle puisse s'y asseoir et faire un feu à côté d'elle. Elle posa son petit bois et entrepris de réunir des plus grands branches feuillus pour camoufler sa cachette et garder un maximum de chaleur.

« On va laisser une ouverture, ça serait con de mourir asphyxier par son propre feu après s'être donner autant de mal. » Se dit-elle à elle-même ne préparant sa cachette. 

Elle n'aurait pas le temps de chasser ce soir, les barres de chocolat qu'elle avait manger dans al tour la veille commençait à être très loin dans son estomac. Mais encore une fois, seule et sans arme, elle ne pouvait se permettre de prendre des risques la nuit pour chasser. 

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La nuit fut longue et pénible. Ce n'était déjà pas agréable de dormir sur le sol d'une tour de garde froide, mais on s'y habituait, mais assise le dos contre un arbre et se réveiller à chaque instant car on craignait pour sa vie, on ne s'y habituait pas.

« Point positif ! On s'est pas fait manger ! Et ça c'est bien. » Dit-elle en recouvrant ce qu'il restait des braises de son feu.

Aujourd'hui, la jeune fille prévoyait retourner vers la prison, pour voir déjà si elle tomberait sur des survivants de son groupe, pour voir si le Gouverneur avait réussis à s'en emparer et au mieux, y trouver des armes et de la nourriture. La jeune fille se mit en marche dés son réveil, armé de son bâton taillé, elle faisait de son mieux pour que ses pas ne fasse aucun bruit dans la forêt. Elle marcha très longtemps, mais ne croisa aucun rôdeur. Rick avait raison, le bruit des coups de feu de la veille devait tous les avoir attirer à la prison. 

Ça lui prit sans doute 2 bonnes heures pour retourner à la prison en marchant, lorsqu'elle aperçut des grilles brisés s'élevées au loin, elle se baissa et avança discrètement. La jeune fille se fraya un chemin hors du regard des rôdeurs vers un petit contre haut qui lui donnerait vu sur toute la prison. La première chose qu'elle remarqua, au-dela du fait qu'elle ne réussirait jamais à s'introduire seule dans la prison avec tous les rôdeurs qui s'y trouvait, c'était l'absence de la moto de Daryl. Le fait qu'elle ne soit plus là la rassura légèrement, cela voulait sans doute dire qu'il avait réussir à s'enfuir lui aussi avant que la situation ne deviennent incontrôlable.

Elena remarqua ensuite que les voitures et le tank du Gouverneur avait été laisser à l'abandon à l'entrée de la prison. Il avait donc échoué et Rick avait eu raison au final. La jeune femme laissa tomber son poste d'observation pour se frayer un chemin jusqu'aux véhicules abandonnés du Gouverneur, si elle ne pouvait pas s'introduire dans la prison, elle trouverait peut-être quelque chose d'utile là-bas.

En s'approchant du derrière du tank, Elena vit un corps au sol et elle reconnus la veste grise et le cache-oeil distinctif du Gouverneur. 

« Bien fait pour toi, petit sous merde. » Dit-elle en voyant une balle logé au milieu de son front.

Elle s'approcha et récupéra la ceinture du Gouverneur à laquelle pendait un couteau. Elle l'attacha autour de sa taille et s'attela à fouiller les voitures. Elle trouva un  deux bouteilles d'eau, mais pas de nourriture. Elle s'appropria un sac qui trainait sur un autre corps à proximité pour y mettre les bouteilles d'eau. Elle tomba sur plusieurs armes dans lesquelles il ne restait que 2 ou 3 balles, en les accumulant elle réussit à avoir un revolver avec un chargeur plein.

« Bon... On va où maintenant ? »