Wildcard - Daryl Dixon [TWD Saison 4]

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Combien de jours étaient passés ? Elena en avait compter au moins 10.
Combien d'heures de sommeil avait-elle réussis à avoir depuis l'attaque ? Moins de 10 au total c'était sûr.
Combien de kilos avait-elle perdu depuis le début de son errance ? Au moins 10 aussi.

Après avoir trouver quelques armes à la prison, Elena s'était résolu à la quitter, les rôdeurs l'avait envahi, aucune personne saine d'esprit n'y reviendrait, ce serait du suicide. Elle était rester quelques jours aux alentours, espérant voir des membres de son groupe revenir sur leurs pas, mais personne n'arriva. S'avouant vaincu sur ce plan, elle se résolut à partir à la recherche des siens, son maigre sac sur ses épaules, un couteau et un revolver à sa ceinture, le ventre toujours vide et une seule bouteille d'eau restante.

Depuis ce moment, les journées s'étaient enchainés et Elena avait l'impression de revivre la même encore et encore. Elle marchait, tentait de trouver un petit quelque chose à manger dans les voitures abandonnés qu'elle croisait, marchait, commençait à chercher un endroit sécuritaire où passer la nuit. Bien souvent, elle finissait au pied d'un arbre, quelques fois elle s'était réfugier dans le coffre des voitures et parfois elle ne s'arrêtait pas du tout, elle continuait son chemin. Elle eut même l'impression de recroiser la cabane où le groupe s'était réfugier après avoir fuit la ferme d'Hershell, mais était-ce vraiment la même ? Sans doute car toutes les armoires étaient vidées de leurs contenus. Elle trouva un manteau qu'elle appréciait revétir quand certaines nuits devenaient plus fraiche. 

Elle essaya de chasser un peu, sans arbalète et sans corde pour faire des pièges, ses récoltes étaient maigres... Nulles en fait. Elle repensait à Daryl, lui qui avait toujours des lacets ou des cordons attacher à ses chaussures, ce n'est pas à lui qu'il serait arriver de mourir de faim. Elle n'attrapait rien, elle se serait bien résolut à manger les cadavres d'animaux qu'elle croisait dans la forêt, mais c'était comme l'eau des rivières qu'elle croisait qui lui rappelait sa soif, ils pouvaient très bien être infectés par des rôdeurs. Sur sa route, la jeune femme trouvait parfois des gâteaux, tant pis s'ils étaient périmés, et des boissons chauffés par le soleil, mais si ça pouvait faire croire à son cerveau que son corps était hydrater et son ventre rassasier, autant en profiter.

Elle qui avait l'habitude de parler à elle même lorsqu'elle était seule, pour se donner du courage et surtout pour vaincre sa peur de la solitude et du silence, elle ne parlait plus. En fait, elle avait arrêter de le faire le lendemain de l'attaque et à bien y penser, elle ne savait même pas si elle avait ne serait-ce que la capacité de sourire. Elle aurait aimer trouver un enfant, un animal, n'importe quoi qui pourrait redonner du sens à sa vie, un but, quelqu'un à aimer et protéger. Plus que tout elle aurait aimer retrouver Daryl ou même n'importe quel membre de son groupe, mais il n'y avait personne. Partout où son regard ce posait ne subsistait que la mort, le sang et le vide.

Elena avait l'impression d'explorer tous les recoins de l'État. Elle vagabondait dans la forêt, les villes et les villages qu'elle croisait, elle faisait toutes les allées des cimetières abandonnées, fouillait chaque cabane, longeait chaque cours d'eau, suivait les moindres bruits comme les rôdeurs, mais rien. Toujours rien. Était-ils donc tous morts ? Était-elle la dernière survivante de cet apocalypse de merde ?

Et pourtant elle essayer de relativiser, cet apocalypse, elle l'avait commencer seule, peut-être que les gens avec lesquels elle vivait n'était destinés à être que de passage dans sa vie et peut être que maintenant elle devait continuer sa route seule ? Ça ne faisait pas de sens, elle avait déjà fuis une fois, elle ne pouvait pas les abandonner à nouveau, avait-elle courus si loin qu'elle avait été envoyer dans un purgatoire où elle était condamné à chercher en vain les gens qu'elle appelait sa famille ? Et pourtant, elle sentait qu'elle était très loin d'eux, ce sixième sens que l'on à quand on est sur le point de réussir quelque chose, quand quelque chose d'important était sur le point d'arriver, mais encore une fois rien. Elle ne sentait rien...