Chapitre 16: Date ?

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PDV HIRO

>Mardi 04 Mars, chez Dregan BARNEY, dans la chambre parentale, 23:02

- Je sais Dregan. Je sais tout ce qu'il se passe avec la télévision. Nous ne savons pas qui est où mais nous savons ce que font les meutes comme attaques et massacres.

Mon dernier mot est certainement de trop car il se remet à pleurer. Je m'approche de lui et pose ma tête sur son torse ainsi que mon bras.

- Je sais qui tu es réellement, Dregan. Je sais que tu fais preuve de violence quand tu combat, mais tu es comme ça que quand tu travailles. Avec nous tu ne l'es pas. Tu n'as jamais été violent, Dregan, alors quand tu es ici, je mets ton travail de côté.

- Si j'ai choisi ce métier c'est pour vous protéger, toi et les enfants... commence-t-il en retirant son bras pour tourner la tête vers moi afin de me regarder. Je veux que vous soyez en sécurité parce que je sais que si personne n'empêche les Maranorad de s'approcher de notre territoire, ils viendront tout détruire et massacrerons tout le monde... Sauf que pour empêcher que ça nous arrive... nous le faisons vivre aux Maranorad... sanglote Dregan. Le jour de mon anniversaire... j'ai ouvert les lettres dans une maison d'une famille que je venais de massacrer avec quatre de mes camardes... J'ai massacré un père, une mère, et trois enfants... Ils nous ont supplié de les laisser en vie... mais ils ont compris qu'on avait pas le choix.... Alors les parents nous ont supplié d'épargner leurs enfants... il arrête de parler, coupé par ses pleurs. Je le laisse pleurer autant qu'il en a besoin.

Ça me fait mal de le voir comme ça. Je comprends qu'il soit aussi mal, c'est tout à fait normal.

- On les a tous tués... Hiro.... Dit-il en s'accrochant à moi. Je les ai tué... les enfants... ils avaient dix et cinq ans... et... le bébé avait deux mois seulement... C'est moi qui les ai tous tué... je suis horrible, Hiro.... C'est comme si j'avais tué Ewan trois fois...

Mon cœur se serre un peu plus à chacune de ses paroles. Il est complètement anéanti.

- Je suis horrible... je suis... un monstre... en plus je t'ai marqué alors tu es obligé de rester avec moi.... Finalement je fais n'importe quoi... je pensais avoir pris la bonne décision en m'engageant en tant que militaire.... Mais je ne gère pas la situation.... Je voulais juste vous protéger.... Mais je fais souffrir tant d'autres personnes.... À cause de mes actes.... Je suis horrible....

- Dregan....

Sans geste brusque, comme je ne sais pas comment est-ce qu'il va réagir, je me place au-dessus de lui. Je place ses mains sur ma taille puis je caresse ses joues pour les essuyer.

- Pour moi tu es toujours le même. Tu n'es pas un monstre, Dregan. Si c'était le cas, tu ne serais pas dans cet état actuellement. Tu exerces un métier difficile et cruel, chéri.

- Je n'avais pas le choix.... Dit-il toujours en sanglotant.

- Je pense bien, chéri. Je sais que tu ne vas jamais accepter ce que tu as fait, mais je déteste te voir comme ça, Dregan... Je sais ce que tu vaut réellement. Tu es loin d'être le monstre que tu penses être.

- Si... je suis horrible...

- Non, chéri...

Je me penche vers lui et embrasse le coin de ses lèvres.

- Je vais t'embrasser. Lui dis-je. Et je veux que tu y répondes.

Il ne répond rien mais les larmes dévalent toujours sur ses joues.

Je colle mes lèvres sur les siennes. Dregan resserre sa prise sur ma taille et prend le contrôle du baiser.

Il m'embrasse en y mettant tout son désespoir, sa peine et son amour.
Au fur et à mesure de l'échange, mon alpha se calme.

Mon alpha militaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant