Sentiments nouveaux

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Sur le chemin, la lune pouvait être temoin de leurs rires et des sourires entendus. En sortant du café, l'air frais avait attendrie la tension qui animait leurs muscles et leurs esprits. Le calme de la nuit contrastait avec l'énergie libérer par les paroles des deux amis.

Quand ils arrivèrent près de l'immeuble du corse, celui-ci fit le code avant de laisser entrer son ami. Ils parcoururent les deux étages d'escaliers avant que Maxime ne s'arrête pour, une nouvelle fois, ouvrir la porte.

Ils entrèrent et Sid se rendit compte avec une certaine gêne qu'il n'avait plus touché ce plancher depuis la soirée où il était complètement ivre. Il se sentait comme une tâche au milieu d'un tableau, comme un inconnu au milieu d'une famille. Ces anciennes sensations qui avait pourtant disparu grâce au corse, revenait en force pour le mettre à mal avec une personne qui ne l'avait jamais vu ainsi. Il devait la cacher, il devait cacher cette sensation qui paralysait tout son corps et tuait son esprit.

- Ça va, demanda soudain Maxime inquiet.

- Ouais ouais, je réflechissais.

- Parce que tu as une capacité neuronale suffisante pour réfléchir ?

- Toujours agréable de discuter avec des gens limité, on à l'impression d'être des génies, sourit Sid.

- Les fleurs que tu tentes de te lancer son pleines d'épines.

- C'est qu'il arrive à aligner plus de deux mots intelligent à la suite, et tout ça enrober dans de la magnifique poésie.

- Je suis entièrement d'accord, tout ce qui me constitue est magnifique.

Maxime perdut son sourire à cette simple phrase. Lui même n'y croyait pas, il avait encore du mal à accepter son corps, alors tout ce qu'il le constitue.

- Tu viens de voir un fantôme ?

- Non, j'ai posé les yeux sur toi mais ça à eu le même effet.

- Je déclare forfait, tu as gagné cette bataille

- Et je gagnerais la guerre.

- Te souviens tu seulement de l'enjeu ?

Maxime s'approcha de manière à frôler l'oreille du toulousain avant d'y souffler ces quelques mots.

- L'enjeu, c'est que tu finisse dans mon lit.

À cette phrase, Sidjil sentit un léger frisson parcourir le bas de son dos, il était vrai que l'idée ne lui déplaisait pas.

- Alors on y vas quand tu veux, avait-il murmuré sur la même teinte de voix suave.

Maxime qui ne s'attendait pas à une telle réponse recula, comme pour vérifier si son ami riait ou non.

- C'est pas drôle si tu déclare forfait, finit-il par dire en haussant les épaules tout en se retrournant pour se diriger vers la cuisine.

Il se prit un verre d'eau et demanda a son invité s'il en voulait également, ce qu'il accepta.

- On fait quoi ?

- Je sais pas, tu as finis de bosser ?

- Si je vivais en fonction de ce qui me restes à faire, je ne sortirais pas de chez moi, et qui invite un pote pour le faire bosser chez lui ?

- Les potes qui veulent que tu réussises dans la vie.

- T'es un pote où t'es mon père ?

- Je suis ton futur mec.

- Tu peux encore rêver.

- C'est vrai que j'en rêve toutes les nuits, répondit Maxime avec un fin sourire en levant légèrement les yeux.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant