Extra 1

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Quelques jours étaient passées depuis que les deux hommes avaient officialisé leurs sentiments l'un pour l'autre.

Maxime, après avoir réfléchi pendant presque une nuit entière dans les bras du toulousain, avait décidé d'arrêter son boulot au café. Il aurait préféré arrêter celui de la boite, mais les circonstances était telles, qu'il n'en eu pas le choix.

Ce soir-là, une fois que le soleil fût couché, Sidjil avait, comme promis, ramené le corse chez lui. Et comme proposé, ils avaient regardé un film sur sa télé.

Le toulousain n'avait pas posé de question, le corse n'avait pas énoncé le sujet. Pourtant, ils avaient comme l'impression de s'être tout dit, sans mot, sans cri ni geste. Simplement en un regard. Le corse lui avait ouvert sa vie, le toulousain lui avait donné son coeur.

Quelques jours étaient passé, depuis cette nuit, où le soleil s'était endormit seul, car dans ce lit, même accolé à son nouveau petit ami, le corse n'avait pas réussit à laisser les étoiles le bercer.

Seuls de vieux souvenirs vinrent emplir ses yeux, pour retracer en images ce qu'il avait temps voulu oublié.

Sidjil, à ses côtés, n'avait pas osé prononcer une lettre quand il avait lu dans les yeux de son bien aimé, la douleur d'un passé tourmenté. Il n'avait fait qu'étreindre un peu plus fort, celui qui occupait ses pensées.

De toute la nuit, il ne l'avait quitté des yeux, une peur que trop peu feinte envers celui qu'il aimait, envahissait le moindre de ses geste. Alors dans l'ombre du jour, ils avaient veillé en silence s'assurant avec douceur de la sécurité de l'autre.

Le toulousain était avide de savoir mais enivré de sérénité. Il avait promis ne rien réclamer alors il laisserait le temps le consoler. Il ne s'insurgeait que du silence que laissait le corse sur ses traces, mais pardonnait son mutisme fait d'amour.

Néanmoins, il ne dut attendre que quelques heures supplémentaires, avant que dans la pénombre d'une étoile, Maxime ne délie ses lèvres.

Il avait commencé par tourné son visage empreint d'une légère fébrilité, vers celui serein du toulousain, avant de lui sourire faiblement et de poser ses yeux dans le vide du cosmos.

- C'était il y a maintenant plusieurs années, cela ne faisait pas longtemps que j'étais arrivé ici.

Il avait été l'un des premiers à me tendre la main lorsque je cherchais mon chemin. Nous avions discuté de brefs mots, mais je ne pouvait m'en empêcher, il fallait dire qu'il était plutôt beau.

Je lui avais demandé son numéro et je me souviens du sourire qu'il m'avait fait. Le sourire d'un enfant à qui l'on donne un bonbon.

On avait discuté par message pendant plusieurs jours, voirs semaines. J'avais parlé de lui à Mathis, ainsi qu'à Elian. Il semblait être simple, gentil et sans prise de tête. On s'entendait sur pleins de sujets différents.

Un jour enfin, on à décidé de se revoir en vrai. Une simple sortie dans un parc, une petite promenade, sans conséquence. Jusqu'à ce que je fasse ce que jamais je n'aurais du faire.

On s'était donné rendez-vous assez loin de chez moi, et j'étais venu avec le métro. Je lui en avait parlé, et il m'avait alors sourit, me disant qu'il pouvait me ramener si je le voulais.

J'avais accepté, pour moi, j'étais en sécurité à ses côtés. Je suis donc monté dans sa voiture, et me suis endormi. Il faut savoir qu'à cette époque déjà, j'avais du mal à dormir la nuit. Bien évidemment je lui avait donné mon adresse.

Mais quand je me suis réveillé, je n'étais pas devant chez moi. Il m'a alors dit qu'il voulait profiter encore un peu et que du coup il avait fait un détour par chez lui.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant