journée rencontre

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Il souriait, le bras endoloris, il était recouvert d'une simple couverture, sa joie était tel, qu'il ne pouvait la contenir dans ce simple sourire qui recouvrait son visage. Il se décida alors à se coucher sur le côté, pouvant ainsi admirer d'un regard empreint d'amour pure, celui qui berçait d'une réspiration douce, les battements de son coeur.

Il s'autorisa à frôler de son index, une mèche qui tombait sur son regard endormi. Jamais un jour, il n'aurait imaginé ressentir un tel sentiment, et encore moins dans le fin fond de sa chambre, blottit dans sa couverture.

Chaque seconde était ralentie par le temps, chaque ombre qui passait sa fenêtre était oublié, le douleur qui hiradiait son bras était laissé à l'oubli pour ne se concentrer que sur cette émotion qui faisait vibrer son coeur jusqu'à son âme.

Cette émotion qui pour s'exprimer ne faisait que faire briller ses yeux et initier de délicats contacts contre la peau de la personne qui se reposait à ses côtés. Il posa sa main pour faire disparaître sa joue. Sa chaleur lui contrastait de sa peau froide.

Il entendit un bruit près de la porte de sa chambre et déserta tout contact avec le corps qui partageait son lit. Il ne devait pas le voir ainsi proche de quelqu'un. La porte s'ouvrit et Sidjil croisa son regard sombre.

- Qu'est-ce tu fous ?

- Je me réveille.

- C'est qui dans ton lit.

Sidjil posa un rapide regard à côté de lui.

- C'est quelqu'un que j'ai dû ramené d'une soirée hier.

- Et tu pouvais pas la foutre sur le canap.

- Il voulais pas.

L'intru tiqua au pronom utilisé mais ne fit aucune remarque.

- Grouille mec faut qu'on décale.

- Oui je sais on fait réunion de potes mais c'est dans l'aprem frère on à le temps.

- Tu sais quoi, fait ce que tu veux, je m'arrache chez moi, pour me préparer.

- Bha reste un peu mec.

- Nan frère, je venais pour que tu viennes m'aider mais c'est pas grave, je vais me démerder. Bon courage pour..ton pote.

Il claqua la porte et Sidjil se maudit. Il posa sa tête sur un oreiller, une expiration guttural sortit du fond de sa gorge. Une main se posa sur son torse nu, lui causant un léger sursaut.

- Qu'est-ce qui a ?

- Rien, j'ai juste pas envie de sortir du lit.

- On est pas obligé de sortir maintenant, ils nous restent du temps avant d'aller chez Manas.

- Depuis quand tu l'appelle Manas.

- C'est lui qui m'a demandé.

- Ha ouais.

Sidjil reposa son regard sur le plafond.

- Sid, me dit pas qui a rien ça se voit comme le nez au milieu du visage.

- Surtout du tien.

- T'es pas mal non plus je te rappelle.

- C'est vrai, conséda le toulousain avec un léger sourire.

- Si tu crois que c'est avec cette mini vanne que tu vas me faire oublié ma question c'est raté.

- Et donc ?

- Et donc je souhaiterais une réponse de te part, je vois bien qu'il y a un truc qui vas pas.

- Des futilités, surtout quand je suis avec toi, répondis Sidjil en rapprochant celui qui était à ses côtés.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant