Première mesure

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Quand il ouvrit les yeux, Maxime comprit qu'il n'était pas là où il s'était endormi, en tout cas, pas tout à fait.

Une couverture recouvrait son corps, la pièce était plonger dans une semi pénombre indiquant l'heure sûrement tardive.

Quand il passa la porte de la chambre, une douce odeur réveilla son odorat en même temps que son estomac. Il se dirigea vers l'origine du parfum qui lui donnait l'eau à la bouche et perçut Sidjil s'affairer à concocter un met du mieux qu'il le pouvait.

En percevant la présence du corse, le toulousain releva la tête, un grand sourire plissa sa peau, laissant entrevoir de légères fossettes à travers sa barbe charnue avant qu'il ne repose son regard sur sa préparation.

Le silence régnait dans l'appartement, ne laissant entendre que le bruit des ustensiles de cuisine. Un silence qu'appréciait les deux hommes présent.

Ils aimaient profiter du silence, Maxime aimait le calme quand il réfléchissait ou se concentrait, et il semblait fort concentrer à fixer d'un regard ensorcelant, le corps du toulousain. Sidjil, lui, aimait la douceur du silence, surtout quand ses pensées était aussi bryantes qu'à l'instant, mais cette fois, il les appréciaient, même si quelques unes d'entres elles le mettait mal à l'aise

Savoir que le regard de Maxime était braqué sur lui lui procurait un certain stress même si il ne voulait pas qu'il regarde autre part.

- Il est quelle heure, demanda alors le toulousain.

- Je sais pas, il est où ton tel ?

- Dans la chambre.

Maxime retourna dans la pièce convoité et prit leurs téléphones respectifs avant de revenir.

- Tu veux pas investir dans une horloge ?

- Ça sert à rien.

- À bha si, à savoir l'heure, tient, ton tel, il est dix-huit heures quarante et une, il est super tôt, pourquoi tu fais déjà à manger ?

- Parce que faut le temps que ça cuise.

Maxime, bloquer par le muret qui séparait la cuisine du salon, ne pouvait voir ce que préparait son ami.

- Et qu'est-ce tu fait de bon ?

- Tu verras bien.

- C'est pas sympa ça.

- Parce que toi tu l'es peut-être.

- Totalement.

Sidjil leva les yeux aux ciel avant de prendre le plat qu'il préparait afin de le mettre dans le four.

- J'ai envie de rien faire.

- On à jamais dit qui fallait que tu fasses quelque chose.

- Mais j'aime pas ne rien faire pendant toute une journée, se plaignit le corse.

- La journée elle est finie Max, et tu as dormit pendant presque toute cette journée.

- Ma journée est loin d'être finie, on à encore plein de temps devant nous.

- Et pour faire quoi ?

- Heuu.. je sais pas moi, pour s'amuser ?

- Et tu veux faire quoi pour t'amuser, demanda le toulousain en s'approchant du corse.

- Et si on jouait à des jeux ?

- À quoi ?

- Je sais pas moi, je vais pas trouver toute notre soirée tout seul. On a qu'à regarder sur steam.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant