Quand Nos Regards Se Croisent

Étoiles dans un ciel de plâtre

Il s'avança doucement alors que l'homme fronça les sourcils.

- Qu'est-ce tu as fait Max, s'inquiéta l'invité.

- Rien, j'ai eu un petit problème.

- Tu t'es fait tabassé oui, tu as le visage complètement déformé !

- T'exagères un peu, fit Maxime d'un ton lasse.

- Ça se voit que tu t'es pas vu dans un mirroir frère.

- Oui bha il y a pas des mirroir dans toutes les rues aussi, mais ça fait pas tant mal que ça c'est pas grave.

- Tu vas voir si ça fait pas mal quand je t'aurais désinfecter tout ça.

- Non c'est bon je te dis, je vais me débrouiller t'inquiète.

- Hors de question Max, tu fais pas ça tout seul tu vas tomber dans les pommes.

Elian ne c'était pas gêné pour suivre son ami sans lui demander. Une fois que Maxime avait posé sa veste, il l'avait presque poussé jusqu'à à la salle de bain.

- Viens voir ta tête si tu me crois pas, te façon c'est quand même là qui faut aller pour te soigner.

Maxime souffla de mécontentement mais obéit tout de même, curieux de voir les couleurs qu'avait prit son visage. Il fit une grimace en constatant que son meilleur ami avait raison.

Il avait une lèvre ouverte et un oeil au beurre noir, on pouvait voir que son nez avait aussi légèrement bougé. Il grimaça à la vue de son visage encore plus moche qu'à son habitude.

- Alors tu me crois maintenant ?

- Ta gueule et aide moi, ralla le corse.

Son meilleur ami sourit avant de l'obliger à s'asseoir près de la bénoire. Il prit les affaires necessaires et commença avec grande délicatesse à nettoyer le visage ravager de son ami.

Après plusieurs minutes où Elian se faisait engueuler et où Maxime se faisait martyriser, le visage du jeune corse avait été nettoyer et désinfecter. 

- Bon et du coup, tu as fait ça comment ?

- C'est en revenant du boulot, souffla Maxime.

- Encore ?

- Bha ça va c'est que la deuxième fois.

- C'est aussi à cause d'un mec bourée ?

- Ouais, il se plaignait parce que je lui avait prit toute sa thune, je lui aies dit d'aller voir près du patron mais il a pas aimé.

- Et comment tu as fait pour te barrer ?

- Il y avait un flic.

- Les flics ils passent une fois par siècle dans cette rue, tu as une chatte de dingue mec.

- Ça doit-être ça ouais, fit Maxime en balançant les épaules.

- Qu'est-ce qui a, demanda soudain Elian en plissant légèrement les yeux ?

- Rien, pourquoi ?

- Je sais pas t'es bizarre.

- Tu parles de la couleur qu'à prit ma gueule, nan parce que ça c'était pas voulu.

Elian ria doucement.

- Nan je parle de l'état sentimental dans lequel tu trouves, y a blème avec Sid ?

- Pourquoi tu devine tout comme ça, s'insurgea le jeune corse.

- Parce que je suis ton meilleur pote et que je lis en toi comme dans un livre ouvert. Alors, c'est quoi le problème ?