Je te suivrais toujours

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Cela faisait maintenant trois heures que ce silence pesant imprégnait les lieux. Des heures de reflexions étreignaient les deux amis qui, jamais n'avait montré d'air aussi perdu dans des endroits publics.

Un silence qui fût rompu quand un léger bruit vint titiller leurs oreilles. Sidjil fût le premier à relever la tête vers le blesser et à s'approcher de lui.

Il ne put retenir une larme quand il vit les yeux mit ouvert de Nicolas. Ses yeux qui avaient perdu toute espoir reprirent alors leurs éclats de jovialité, comme chaque fois qu'il y avait la présence de son meilleur ami à ses côtés.

Il ne prononça aucun mot, incapable de savoir quoi dire. Son cerveau tournait à mille à l'heure mais s'arrêta net quand il entendit le voix de Nicolas résoné dans ses oreilles.

- Je suis revenu, avait-il dit d'une faible voix empreinte de gaieté avec un grand sourire.

- Évite d'être en retard la prochaine fois, avait répondu avec ce même sourire le toulousain.

Ce silence pesant qui nouait les gorges avait été remplacé par une bouffée d'espoir et de joie. Dans un lieu désolé de toute positivité venait d'arriver l'une des choses les plus simple mais à la fois la plus attendue et incertaine. Son réveil.

- Qu'est-ce qui c'est passé ?

- Tu t'es fait renversé par une voiture.

Maxime qui avait temporairement quitté la pièce était revenu accompagné d'une infermière.

- Bonjour, commença t-elle en s'approchant de la fiche au bout du lit, comment vous sentez-vous ?

- Comme quelqu'un qui vient de se reveiller.

- Vous n'avez mal nul part ?

- Non pas pour l'instant.

- Est-ce que vous vous souvenez de ce qui c'est passé ?

- Non.

- Et vos amis ici présent, vous vous rappellez de leurs noms ?

- Oui bien sûr, c'est Sid et...Maxime, répondit Nicolas après une seconde d'hésitation.

Le corse le regarda étonné et Nicolas lui sourit amusé. Sid lui, ne fit aucune remarque, il semblait même fort calme comparé à il y a quelques secondes.

- Parfait, est-ce que vous arrivez à bouger vos doigts et orteils.

Nicolas essaya avant d'aquiescer en même temps que l'infermière.

- Vous ne semblez pas avoir de sequelles, un collègue viendra faire des examens plus approfondit quand vous serez mieux réveillé. Si vous avez une quelconque douleur ou autre vous pouvez nous bipez ici.

L'infermière montra un bouton près du lit.

- Je vais vous laisser, au revoir.

- Merci et au revoir.

Maxime attendit quelques instants que l'infermière soit parti avant d'élever la voix.

- Comment tu sais que c'est moi, demanda-t-il à l'intention de Nicolas.

- Et bien, à force d'entendre parler de toi, j'ai réussit à mettre un visage qui n'était pas loin de la réalité, sourit-il en regardant Sid qui essayait au mieux de cacher sa gêne.

- Tu n'as pas faim, demanda alors Maxime.

- Si un peu, avoua le blessé.

- Je vais aller te chercher de quoi manger, répondit directement Sidjil avant de quitter la pièce sous les regards rieurs de ses amis.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant