Une pensée de trop

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Une semaine entière était passé depuis ce jour funeste où mon âme avait retrouvé le bonheur. Une semaine pendant laquel je ne fis que penser à eux.

Enfin, surtout à lui. Pour une raison que j'ignore, mon corps voulais toujours se trouver à côté du sien, sa voix résonnait dans ma tête me rappellant les quelques phrases qu'il m'a dit avant que je ne retourne dans cette vie monochrome et sans chaleur.

Ces yeux brun brillant ne faisaient que de me revenir en mémoire avec son sourire sincère. Est-ce que c'est ça, l'amitié ? Est-ce que c'est ça, le sentiment d'avoir un ami ? Est-ce que l'amitié est un sentiment si fort, que l'on a envie de tout faire pour cet ami ?

En tout cas, moi, j'ai envie qu'il soit fier de voir que j'avance, et de savoir que c'est grâce à lui que tout mes soucis s'envole pour quelques heures.

J'allais me diriger vers la salle de bain pour m'habiller quand je reçois un message de la personne avec qui je discute le plus en ce moment.

Maxime ( café )

- Salut, ça te dis de se voir demain, je travail pas, je comptais aller boire un coup avec deux trois potes.

- Salut, ouais pourquoi pas ça pourrait être sympa.

- Tu pourras ramener Nicolas s'il veut, j'ai trop envie de rencontrer celui dont tu as pas arrêté de parler à la soirée et par messages ;)

- Je vais lui demander.

- D'acc, sinon c'est au café-bar près du Lidruze si jamais, et se serais vers quatre heures.

- Pas de souci, je serais là, merci de l'invite.

- Tkt c'est normal.

Fin de la discussion

Un sourire béat se dessine sur mes lèvres, j'ai vraiment l'air d'un con, je le connais depuis une semaine et avec trois messages il arrive à me faire sourire, sans rien dire de drôle en plus.

Je m'épuise tout seul, avec toute ces émotions bizarres et ces pensées qui ne quitte pas ma tête.

J'essaye de penser à autre chose en travaillant, mais malheureusement pour moi, ça ne fonctionne pas vraiment, il faut dire que déjà en temps normal j'ai du mal à bosser alors avec toutes ces questions qui me trotte dans la tête, je suis pas près d'y arriver.

Je souffle fortement comme pour extérioriser cette frustration qui ne fait que s'amplifier. Mes yeux se décroche de l'ordi en face de moi pour se fixer sur le plafond fait de faux bois, laissant dans la pièce une ambiance quelque peu chaleureuse.

Plus j'y réfléchit, et plus les pensées divaguent dans des terrains glissants que je ne connait d'habitude que la nuit. Et le fait qu'ils soient présent alors que le soleil embaume la pièce me fait peur. J'ai peur d'oublier tout ces souvenirs qui éclairaient autrefois mon coeur de joie et de lumière, faisant briller dans mon regard une flamme de vie.

Une flamme maintenant presque éteinte qui peine à se raviver dans le peu de braises qu'ils restent. Une flamme qui vasille, menaçant de s'écrouler à chaque fois que le vent ose souffler une légère brise.

J'ai peur que mon coeur ne puisse jamais se reconstruire après toute cette douleur et cette souffrance qu'il à subit.

Comme un mirroir que l'on casse, on ne peut jamais le recoller sans y laisser de cicatrices, laissant les marques nous rappeler le passé sans jamais nous blesser physiquement à nouveau. Malheureusement, il en est tout autre choqe de notre esprit, lui qui, avec un angle ne serait-ce qu'un peu trop pointu, arrive à se déchirer entièrement et ne jamais s'en remettre, comme-ci une fois briser, il était impossible à réparer.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant