Dans les abysses de nos pensées

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- Max, tu peux me faire une promesse ?

Sidjil venait d'ouvrir son appartement pour la deuxième fois de la journée à Maxime.

- Laquelle ?

Maxime avait hausser un sourcil à la demande de son ami qui parraissait soudain moins joyeux que sur le site de cascades.

- Si tu veux réelement qu'on se rapproche, je te demande juste de ne pas me lâcher peu après, d'être bien sûr de toi, je n'ai pes envie d'essuyer un enième abandon.

- Jamais je ne ferais ça Sid, rien que notre amitié m'est trop préciseuse pour que je ne fasse qu'imaginer le faire, en plus, à ce que je sache, ce n'est pas mon genre de faire ça.

- Je le saurais avec le temps ça Maxime, mais je sais que tu tiens tes promesses alors...

- Alors je te le promet Sid, je m'occuperais de toi comme un gosse.

- Pas à ce point là non plus, sinon c'est moi qui fuit, sourit le toulousain.

Maxime sourit à son tour avant de délaisser sa veste sur une chaise.

- Sinon, tu avais l'air de kiffé ce que tu as fait, dit-il d'un ton enjoué.

- De fou, c'était trop bien. En plus ils expliquaient super bien ce que je devais faire et tout, ce que j'ai préféré c'est de sauter par la fenêtre.

- Il te manque une case, comment on peut aimé sauter par la fenêtre, surtout que c'était pas le rez-de-chausées.

- En même temps c'est pas toi qui vas apprécier ça alors que tu as des problèmes cardiaques.

- Comment tu sais ?

- J'ai mes sources, fit Sidjil en montrant un sourire fier.

- Mais du coup, tu prends quoi comme décision ?

- Je sais pas, c'est encore frais dans ma tête, je pense je vais y réfléchir pendant deux trois jours avant de prendre une décision, et tu seras le premier au courant.

- Quel honneur.

- C'est normal, c'est un peu grâce à toi que je l'ai fait.

- C'est vrai, sans moi, tu ne serais qu'une carapace empli de doutes.

Sidjil sourit, Maxime ignorait à quel point il avait raison, ou, en était-il tellement conscient qu'il en jouait ?
Savait-il que juste avec le son de sa voix, il arrivait à calmer toutes les pensées tonitruantes qui hantaient son esprit ? Savait-il à quel point son sourire et son humeur pouvaient impacter la sienne ?

Savait-il à quel point, le monde de Sidjil se reposait sur lui, s'imprègnant de chacun de ces gestes jusqu'à la moindre de ses paroles ?

Avait-il compris, qu'il avait été un agent majeur dans le jovialité récement retrouvé du toulousain ?

Sans le vouloir, Sidjil avait reconstruit son monde autour de Maxime. Sans le vouloir, Maxime avait réaprit à sourire grâce à Sidjil.

Sidjil aussi, ignorait l'impact qu'il avait eu sur le corse, passant du simple mot au plus grand changement de son ami. C'est grâce à lui que Maxime à compris une grande partie des sentiments qui l'habitaient, c'est grâce à lui qu'il a pu le guider sur le chemin de la guérison.

C'est ensemble, qu'ils arrivaient à guérir, et quand ils se perdaient du regard, ils replongeaient dans les profondeures abyssales du malheur.

Ils étaient comme lié depuis leur rencontre, depuis que leurs regards s'étaient croiser, leurs existences avaient comme fusionner pour ne former plus qu'une et être éternellement uni.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant