deuxième projet

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Il essaya d'obtenir une réponse dans une dernière tentative, un dernier espoir. Lui l'avait perdu.

- Max, je t'en prie, insulte moi si tu veux, frappe moi, mais réagis.

Maxime cligna une fois des yeux, puis s'approcha d'un petit pas vers le toulousain.

- J'ai peur Sid, j'ai l'impression que tu te fou de moi, dit-il calmement.

- Non, je te promet que non..

- Laisse moi parler Sid, comme je l'aies fait.

Le corse baissa légèrement la tête et commença à joué avec les bagues qui entouraient son auriculaire et son annulaire.

- Elian m'avait prévenu quand il t'as rencontré, il me l'a dit que ça pourrait être dangereux, que ça pourrait autant m'aider, nous aider, que nous enfoncer et je lui aies répondut que je voulais tenter le jeux, que je n'avais plus rien à perdre, il m'as dit que j'avais tort puis il à hausser les épaules avant de changer de discussion. Aujourd'hui, j'ai compris que c'était vraiment tros dangereux, et que j'aurais jamais du jouer. Je suis tombé Sid, je t'aies aidé à remonter, mais moi, je n'aies pas réussit à remonter. Quand j'ai reçu ton message, j'ai compris que ça avait été trop loin, et que je l'avais trop prit à coeur. Le problème Sid, c'est que pour une raison dans laquelle tu n'y est pour rien, je n'arrive pas à croire un mot de ce que tu viens de me dire. Je sais que c'est en grande partie de ma faute, et je suis vraimenr désolé, mais je pense qu'il vaut mieux arrêter de jouer.

- Je ne joue pas moi Maxime, laisse moi te donner ma main pour que tu puisse remonter, laisse moi la capacité de soigner tes plaies. Je te promet Maxime, sur tout ce qui m'est de plus chère, que je ne me moque pas de toi, et je te donnerais ma vie s'il le fallait. Laisse moi t'aimer Maxime, laisse toi aimer. Laisse toi être aimé. Je te jure que jamais je te laisserais, que jamais je t'abonnerais. Elian a raison, c'est un jeu dangereux, mais un jeu qui me plaît si tu es avec moi, laisse moi une chance Maxime de te montrer que je t'aime.

Le corse ne répondit rien, et Sidjil ne put s'empêcher de s'approcher un peux plus pour l'enlacer. Il inspira une grande bouffée de son parfum.

- Laisse moi te montrer Maxime, que je peux te rendre heureux. Je sais que je ne serais pas parfait, que parfois, je ferais des conneries, mais comme tu me l'as dit toi même, il suffit de parler pas de crier, et on niquera rien. S'il te plait Max.

- Sid... t'utilise mais arguments contre moi là.

Le toulousain ne put s'empêcher de rire légèrement.

- Dis oui, je t'en supplie.

Maxime souffla, il semblait réfléchir toujours dans les bras du toulousain, il semblait hésiter. Il raviva une flamme d'espoir dans le coeur de Sidjil.

- Sid...une seule, je te donne une chance, et sache que c'est déjà énormément pour moi.

Le toulousain serra Maxime plus fort contre lui.

- Putain, merci, je te jure que tu regrettera rien, je t'aime Max.

- Je suis pas ta putain par contre, sourit le corse.

Sidjil ria, il ne pouvait pas faire autrement, il laissa le stress s'échapper dans ce souffle limpide et emmetteur de joie. Il laissa l'amour venir toucher le coeur de Maxime par ce simple son.

- Tu pouvais pas t'en empêcher avoue.

- J'avoue que j'ai pas hésité longtemps avant de la faire celle-là.

Les deux amis se séparèrent et Sidjil posa sur Maxime un regard que jamais le corse n'avait eu l'occasion de voir. Une galaxie entière brillait dans les yeux du toulousain. Mélange d'amour, de promesse, de pardon, d'admiration et de joie. Une grande joie pour chacune des prunelles avec lesquels il regardait Maxime. Il avait son entière attention, son entière confiance. Sidjil avait pour Maxime, son amour tout entier.

Quand Nos Regards Se CroisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant