CHAPITRE 15-

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Les quatre chefs de services se tiennent droit devant nous, aucune expression sur leurs visages nous indique quelles unités ressort vainqueur. Pourtant le Sergent me regarde droit dans les yeux avant me faire un clin d'œil.

Est-ce que je dois comprendre que nous avons gagné ?

Après un bref discours il nous annoncent que pour la sixième année consécutives l'unité 2 l'emporte.

Sous l'euphorie nous allons serrer la mains de chaque chefs sous les applaudissement des autres apprentis. On apprends qu'on peut aller visionner les épreuves des autres unités alors le gymnase se vide jusqu'à ne laisser plus que Jake et moi. 

Il est adossé contre un mur me toisant, ses boucles blondes lui tombent dans les yeux. Ses iris bleus me transpercent. Je devrais lui dire que demain soir nous sommes invités à dîner chez son père mais je préfère profite du peu de calme qu'ils nous reste. 

Je dois rester un moment dans mes pensée car la voix de Jake tout près de moi m'éveille. Les yeux fixés dans le vide, il attrape mon menton d'un main délicate pour m'obliger à le regarder. Je réalise alors notre proximité. Je peux sentir la chaleur que dégage son corps, peut être même les battements de son cœur.

— Tout va bien ? Me demande-t-il d'une voix suave qu'il n'emploie seulement quand il s'inquiète pour moi.

— J'ai eu peur pour toi tout à l'heure. Désolée de t'avoir mis dans cette situation, m'excusé-je au bord des larmes.

— Tu veux dire, quand j'ai risqué ma vie pour toi en te sauvant des flammes ? Demande-t-il ironiquement. 

Je hoche la tête amusée par son manque de sérieux dans une situation qui aurait pu mal tourner. Il ne se décolle pas de moi, ses yeux brillent d'une lueur que je ne connaissais pas. Ils n'évoquent ni la haine ou le dégoûts mais plutôt une sensation de bien être.

— Ton père sait pour nous deux et ils nous invitent dimanche soir pour dîner, balancé-je en cassant l'ambiance.

Quand l'information monte à son cerveau il se détache de moi et reste le plus loin possible comme si j'étais porteuse d'une maladie grave. Tant d'émotions traverse son visage qu'il est difficile de savoir ce qu'il pense. Il murmure des choses incompréhensibles en secouant la tête.

— Jake tout va bien, d'accord. Ton père ne le prends pas mal, ça fait des semaines qu'il sait et il veut même se rapprocher de toi.

J'essaie de me montrer douce mais il me repousse et ajoute, les larmes aux yeux.

— Tu ne comprends pas !

Son état m'inquiète. Il retient ses larmes et je ne comprends pas pourquoi tout ceci le met dans un état pareil.

— Alors explique moi, le supplié-je.

Il se rapproche, à grandes enjambés et me prends dans ses bras. Il niche d'abord sa tête au niveau de ma nuque . Puis il ressert son étoffes et m'empêche presque de respirer.  Je le serre de toutes mes forces jusqu'à ce que Sa respiration se calme. Il est prit de léger spasmes avant de s'en aller.





Mes au-revoir à mon équipe ont été très brève. Nous étions tous exténués par cette journée et ils étaient convaincus que je reviendrais alors ils m'ont presque jetés dehors.

J'ai passé ensuite mon temps à réfléchir à l'orientation que je voulais. J'ai rendez-vous lundi avec Samuel Wallace qui va marquer un changement dans ma vie.

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