L'Attribution

CHAPITRE 17-

Vêtus de nos uniforme d'hiver à l'arrière d'un camion blindé, nous attendons de rejoindre la base dans la montagne qui nous servira de maison pour les prochains jours. Léo conduit à l'avant accompagné de Max. Nous sommes trois à l'arrière dans un silence de mort.

En passant dans le district 8, notre camions est remué par des passant. Ils ne vénèrent pas le gouvernement. Je n'ai pas pu voir leurs têtes affamées remplis de désespoir mais j'ai pu entendre leurs cris et leurs coups résonnant sur le métal de notre véhicule. Après un certains temps le calme est revenu et j'en ai conclus que nous avions quittez la ville et que nous entrions dans les montagnes.

Le trajet semble durer une éternité. Depuis mon arriver dans l'unité 2, une séparation s'est créer entre ses membres J'ai été séparée du mien pour cette mission et je prie pour ne pas mourir d'ennui entouré de quatre hommes. Mais après tout je ne suis pas la pour m'amuser mais pour remplir une mission.

J'ai eu le temps de beaucoup réfléchir à ce que Jake m'a dit sur son père. Peut-être qu'il a raison et que je devrais me méfier. Peut-être que son père cache bien son jeu et qu'en effet il a de mauvaise intentions. Mais pourtant il se montre si gentil avec moi. S'il me voulait du mal il aurait pu s'en prendre à moi il y a bien longtemps. Je pense surtout que Jake est aveuglé par sa haine.

Ça ne devait pas être facile d'être le fils d'un homme haut placé au gouvernement. Malgré ça, je décide d'écouter les conseils de Jake. C'est avec lui que je partage ma vie et s'il ne se sent pas prêt à accueillir son père je ne peux pas le forcer. Il me soutient dans mes décisions je devrais en faire de même.

Durant les prochains jours, les communications seront limités. Le Sergent veut un rapport chaque jour mais il est le seul que nous pouvons contacter. J'ai pris le temps de prévenir mes parents ainsi que mes amis pour que personne ne s'inquiète. Lina est la seule que j'ai croiser ce matin, et elle m'a retenue le plus longtemps possible, me faisant comprendre qu'elle était jalouse de ma mission.

Le camion s'arrête brusquement. Un froid glacial nous submerge, et il me faut quelques instants pour que mes yeux s'accommodent à la lumière qui se reflète sur le blanc de la neige. Trois hommes attendent devant une porte en acier renforcé. La base est construite dans la montagne.

A chaque expiration un nuage blanc se forme. J'attends impatiemment qu'on nous fasse rentrer au chaud. Un des hommes se présente comme étant le chef de leur équipe, le soldat Mathias Vaures. Environ la trentaine, une carrure imposante et un air très professionnel.

Léo s'avance pour lui serrer la main et se présenter lui aussi en tant que chef. Le soldat Vaures ne semble pas intimidé par les grands air de notre soi disant chef. Il le toise avant de jeter un œil au reste de notre équipe. Si je pouvais lire ses pensées, je dirais qu'il nous prends pour une bande d'incapable sans expérience et il n'aurait pas tout à fait tord.

L'intérieur de la base est terne, tout est gris et silencieux. Nos pas résonnent en écho et apporte une ambiance peu rassurante. Vaures nous montrent les deux dortoirs, la cuisine et la salle de repos.

Nous passons au reste de la visite avec la salle d'armes, et la salle d'opération. Il nous explique rapidement quelles sont les tâches que nous allons devoir accomplir puis tourne les talons comme si nous gérions la situation.

Ils sont une dizaines dans la base à tous partir presque au pas de course. Leur attitude ne donne pas vraiment envie de rester deux semaine ici. Avant de démarrer la voiture blindé le chef sors sa tête pour nous donner un dernier conseil.

— Ne vous en faites pas, les nouveaux deviennent fous qu'au bout de la troisième semaine. Vous serez vite remplacé par une autre équipe.

Ses mots ne sonne pas comme un discours d'encouragements. Les véhicules s'éloignent sous nos air contrarié.