CHAPITRE 10-

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Mes parents me laisse entrer dans l'appartement et je vais m'asseoir sur le canapé, au bout à droite là où ma place à toujours été. Il est vieux et ne sent pas très bon. Si on regarde bien on peut voir les traces de griffes que notre chaton faisait il y a des années.

Derrière un coussin on découvre aussi une trace de sauce tomate qui date d'un jour où mon faire m'avais chatouillé et j'avais renversé mon assiette. Mes yeux passent d'objets en objets et les souvenirs affluent. J'ai passé ma vie entière ici et pourtant en entrant je ne m'y suis pas senti comme chez moi.

Une partie de moi sait très bien que ce n'est plus mon foyer. Pourtant quand je rentre dans mon chalet avec Jake je ne suis pas sur de m'y sentir bien non plus. J'ai comme l'impression d'avoir tout perdu le jour de L'Attribution et de n'avoir rien gagné en retour.

Cet appartement dans lequel j'ai grandi n'est plus mon chez moi. J'y ai passé du temps mais ce n'est plus comme avant.

Pour empêcher mon esprit d'être trop nostalgique j'attrape une mèche de cheveux que j'entortille entre mes doigts. Mes parents reviennent avec un plateau rempli de nourriture. Ma faim s'est envolée et je ne touche rien.

Une étrange distance s'installe entre nous où nous sourions sans parler. Ils doivent attendre que je me lance mais j'attends la même chose d'eux. Je fais défiler les sujets que je dois aborder et tente de décider par lequel commencer et surtout les choses que je ne dois pas mentionner. L'interphone me coupe dans ma lancé et ma mère se lève immédiatement pour aller ouvrir. Ryan entre dans le salon en se plaignant.

— Qui est le con qui a laissé sa voiture en plein milieu de la rue ! Ces saletés de riches sont mal élevés ! Ce gars là mériterait mon poings dans la figure ! Ou une jolie rayure sur sa voiture de luxe !

— Il est de mauvaise humeur depuis ce matin, prévient Léna.

Mon frère entre dans le salon et s'arrête net quand il me voit. Il ne lui faut pas plus d'une demie seconde pour se jeter sur moi et me serrer aussi fort qu'il en est capable. Ryan est coach sportif il est capable de me briser quelques côtes en m'enlaçant aussi fort.

— Je crois être responsable pour la voiture en plein milieu de la rue, m'excusé-je en suffoquant.

Mon père m'offre d'aller la garer dans le parking et je lui lance les clés pendant que Ryan s'excite en posant des centaines de questions auxquels je n'ai pas le temps puisqu'il les enchaine sans reprendre sa respiration.

Je me sens mieux à son arrivé. Je retrouve enfin mon chez moi. Souvent après l'école il venait me demander comment c'était passé ma journée et nous passions des heures à parler. Je me rassois et réponds à sa première question.

— Oui je vais très bien.

Bravo Ava la première chose qui sort de ta bouche est un mensonge.

— Alors ton Orientation ? Ton Partenaire raconte nous tout m'implore Léna.

— Tu dois être chez les riches pour avoir une voiture comme ça ! S'exclame mon frère.

— C'est un peu compliqué en fait, commencé-je pendant que ma famille est pendues à mes lèvres. On m'a attribué deux orientations.

— Quoi ?

— C'est impossible !

Ma famille monte d'un ton et je reprends pour les calmer.

— Les tests m'ont attribués deux orientations. J'ai donc un mois pour décider laquelle je prends et pendant ce temps je fais des stages.

— Très bien. Dit ma mère rassuré, la main sur le cœur.

— Et tu comptes nous dire quels sont ces métiers ? Me demande Ryan impatient.

L'AttributionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant