Chapitre 10. Épi.1

443 59 0
                                    

Murmure ma sœur d'une voix douce en voyant Babacar assis au salon. Elle sert délicatement un verre d'eau a Ramatou qui dira



Rama: Alors comment se fait-il que ce soit Romi qui tombe enceinte la première? Tu est si inutile, ma petite débrouille toi tombe enceinte.



Seyna était comme une statue, ce qui ne va pas échapper à Babacar qui se souvient du visage de Samba quand la nouvelle lui était parvenu. Babacar se demande à voix basse



~Que me cache ces gens pourquoi la grossesse de la petite étonne tant sa famille?



IL fera venir sa belle-fille au salon et lui demandera l'air désintéresser



~Tu m'a l'air surprise d'apprendre la grossesse de Romina.



Seyna voulais lui dire que j'étais stérile mais elle se rétracte. Si elle disait quoique ce soit a se sujet sa mère pourrait avoir de sérieux ennuies et ça pourrais nuire à son image d'influenceuse si je racontais la vérité a tout le monde. Avec un sourire elle répond



~C'est bizarre elle ne m'a rien dit, encore moins aux membres de la famille ce n'est pas son genre.



Coumba en apprenant la nouvelle hurle de colère en se demandant ce qu'elle avait fait au bon Dieu. Elle comprenait enfin la raison des coups de ceinture de papa et l'agression de maman. Assis dans un salon délicatement décoré, les goûts de luxe de la personne qui lisait son journal ne pouvait pas passer inaperçu. L'homme de la soixantaine d'années était de bonne humeur, d'un petit geste de la main il demande à sa servante de lui servir un autre café. Devant lui Kader Ba visiblement inquiet.



Kader : Mais monsieur je pensais que c'était vous qui vouliez...



L'inconnue sourit un peu en lui disant



~Mon garçon tu as tout ce qu'il faut c'est a toi de le faire.



Kader ne semblait pas avoir le choix, il va incliné sa tête en guise de oui devant son interlocuteurs. En revenant voir Mariem à la clinique, je serai surprise de la voir pleurer de chaude larme.



~Qui y'a-t-il Mariem c'est quoi tout ces larmes?



~Ils refuse de me laisser voir mon bébé. Ils disent que je dois rester au lit toute la journée.



Je soupire



~Tu m'a fait peur ma chérie. Quand est-ce qu'ils ont dit ça? Parce que je viens de voir les garçons avec le bébé.



Mariem souri et essuie ces larmes en me demandant



~IL est comment? J'étais trop fatiguée hier je ne l'ai pas bien vue.



Je prends place à côté d'elle pour lui décrire son fils Samir. Un Large sourire s'installe sur son visage. Assise sur son lit, Élima pliait soigneusement les vêtements de son mari quand ce dernier fait irruption dans la chambre le sourire aux lèvres. IL embrasse sa femme avant de lui annoncer la raison de son bonheur



~Je suis passer au bureau de Kader ce matin j'ai réussi à avoir un rendez-vous avec lui mais je ne sais pas pourquoi ta tante Djissono n'était pas d'accord. Bref dès son retour ont pourra y aller.



La fille ainée de Samba fit un sourire hypocrite à son mari qui croyait que sa femme était heureuse de cette bonne nouvelle. Dès qu'il quitte la chambre Élima se dit dans la tête le sang glacé, le cœur en palpitants de peur



~Je suis foutu.



3 mois plus tard



Ma mère était réveiller depuis 6 jours l'opération c'était très bien passer, elle était guéri de son problème mental. Elle devait suivre un traitement adéquat pendant au moins 2 ans. Pour la première fois depuis ces 20 dernières années, maman comprenait avec lucidité le monde autour d'elle. Alima avait l'impression d'avoir dormi toute ces années. Quand les médecins quitte sa chambre après la visite de contrôle, sa phrase sera dirigé vers son mari.



~Kader merci pour tout ce que tu fais pour moi merci.



IL sourit un peu car il reconnaissait enfin ce regard qui lui avait tellement manquer. IL viendra s'asseoir auprès d'elle pour lui faire un bisous. Elle le regarde et lui demande où j'étais il sourit un peu en répondant



~En salle d'accouchement. Elle est entrain de maltraité Cheikh là bas.



Me voici coucher avec des douleurs abominable. Allah le tout miséricordieux était mon témoin le seul que je voulais voir souffrir c'était Cheikh. Pincé, griffé, mordus, il va tout subir sans se plaindre. À un moment de calme il vient s'asseoir derrière moi pour me prendre dans ces bras. D'un geste tendre il me fera un petit bisous sur la bouche. Tendrement il me caresse le dos en disant



~Je suis la notre bébé viendra et tu verra tout ira bien.

ROMI Mon Amour (Histoire en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant