D'un côté, Gabriella Arias, cavalière professionnelle.
De l'autre, Lando Norris, pilote de formule 1.
À leurs côtés, il y a Alya Redfox, coach professionnel. Et Daniel Ricciardo, embarqué malgré lui
Et entre eux, il y a leurs amis et leurs familles...
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Gabriella était nulle pour gérer ça, d'accord ?
Sean ignorait le problème, Mercedes se torturait avec, Alya se défoulait à la salle de sport et Alexandra faisait culpabiliser les autres.
Mais Gabriella ? Elle se cachait.
Hé, elle avait eu une figure paternelle déficiente, vous savez ?
Allan avait tenté d'arrondir les bords, dieu merci. Mais Allan était le père d'Alya et Sean. Pas le sien, malgré tout ce qu'elle avait voulu.
Des fois, Gabriella se demandait ce que ça aurait été, si elle avait accepté l'offre de sa marraine d'habiter avec elle à Huesca.
Elle n'aurait jamais eu Alegria, puis Ace. N'aurait probablement jamais regarder de formule un, n'aurait jamais rencontrer autant de monde.
Peut-être qu'elle serait débarrasser d'Alexander, qui avait une peur bleue de sa belle-sœur.
Oh. Elle avait le mal du pays, maintenant. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas mis un pied dans l'élevage de chevaux de sa marraine - Valeria lui manquait aussi. Elles parlaient par messages et s'appelait régulièrement. Mais ce n'était pas la même chose en soi.
Peut-être qu'elle pourrait rentrer ? Histoire de faire un peu de tri dans sa vie. Et ses sentiments. Elle n'était pas débile, loin de là. Elle savait qu'elle ressentait quelque chose - elle ne voulait simplement pas se l'avouer. Ni pour qui elle le ressentait, d'ailleurs.
Quand sa porte s'ouvrit après une bonne heure, elle leva la tête. Uniquement pour voir Alya qui se tenait là, le regard doux.
— Désolée. Je ne suis pas une bonne hôte en ce moment.
La noiraude secoua la tête avant de venir s'asseoir sur le bord du lit de Gabriella.
— C'est rien. Je suis presque sûr que Sean est entrain de draguer Charles pour le faire rougir à l'heure qu'il est.
Gabriella pouffa, laissant sa tête retomber sur son oreiller. Alya lui montra une photo envoyer par Daniel - un Charles rouge comme une tomate, alors que Pierre et Sean étaient pliés de rire.
Il y eût de nouveau des pas, et cette fois ce fut Kika qui poussa la porte.
— Je ne dérange pas ?
— Non, non. Entre, Kika.
Gabriella s'assit doucement, s'appuyant contre la tête de son lit. Elle reçut un message, regardant brièvement son téléphone.
Madrina ❤️ | Bien sûr que tu peux venir corazón | Tu es toujours la bienvenue chez moi
— Je pense- Je pense que je vais rentrer en Espagne un petit moment.
