Chapitre un

639 9 1
                                    

L'automne fait tomber les premières feuilles orangée des arbres du jardin.
Mon regard s'attardent longuement sur les employés qui nettoient l'herbe morte.

Ce que je m'ennuie, pense-je.

Je ne fait rien de mes journées et j'en et assez de tout ça. Après mes années au Lycée j'ai voulu entrer dans une université populaire de New York mais, malheureusement pour moi j'ai un père dans ma vie.
Un père beaucoup trop protecteur et pas assez présent, qui prend des décisions à ma place et auxquels je n'ai jamais rien à redire.

J'ai l'impression d'être dans une cage invisible.
Une raiponce au cheveux brun.
Ironique lorsqu'on vois les pointes de mes cheveux arriver au niveau de mes fesses.

- Mademoiselle Miller ! J'entends dans le couloir.

La voix insupportable de Marie la secrétaire de mon père résonne jusqu'à mes oreilles me fessant grimacer.

- Oui, Marie ?

- Votre père vous attends pour passer à table.

- J'arrive dans une minute.

Ces talons claquent contre le bois du parquet et disparaissent au loin.

Je prend une minute pour souffler et sortir mon plus beau (faux) sourire puis rejoins la salle à manger de la maison.

Mon père m'accueil en affichant un sourire ravi, il s'approche de moi et embrasse ma tempe.
Un mètre-soixante-quinze, soit cinq centimètres de plus que moi. C'est cheveux poivre sel refont ressortir c'est yeux vert émeraude.
Son nez droit et ça bouche fines me font pense que je ne lui ressemble pas du tout.
Comme toujours impressionnant dans son costume fait sur mesures qu'il ne quitte jamais.

Je prend place autour de la table en face de lui.
Les employés nous servent et nous dînons en silence tout les deux.

J'évite de trop manger ce soir. Pour deux raisons.
Premièrement : Je préférerais être enfermé dans ma chambre que de dîner avec un homme qui ne me parle même pas.
Deuxièmement : je n'ai pas très faim.

Après m'être excuser de quitter la table je grimpe dans ma chambre et m'y enferme pour ensuite me préparer.

Ma vie et faite de.. rien, je suis littéralement en prison. Alors la nuit tomber je sort discrètement de ma fenêtre pour glisser le long d'une poutre en bois et m'échappe.

Je fait souvent cela, j'aime faire la fête et oublier l'ennui de la maison.
L'alcool coule le long de mon œsophage et me fait grimace lorsqu'il me brûle.

Je ne connais personne dans cette boîte de nuit et c'est ce que j'aime. Rencontrer de nouvelle personnes avec qui je m'amuse et rigole.

C'est souvent au alentours de cinq-heures du matin que je rentre à la maison.
Papa ce lève tout les matins à six-heures pile, j'essaie de rentrer avant son réveil, sinon je suis une femme morte.

Je passe par la porte de derrière et monte doucement les escaliers pour entrée dans ma chambre, ou je retrouve ma solitude.

My shadow Où les histoires vivent. Découvrez maintenant