Chapitre cinq

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Deux jours seulement ont passé depuis qu'un homme surveille chacun de mes faits et gestes. Deux jours que Monsieur Barnes habite dans la maison.
Et deux jours de pur enfer.

Je suis allonger dans mon lit en lisant mon livre lorsque le bruit de ma porte qui s'ouvre me fait sursauté.

Le regard agaçant de mon garde du corps ce pose sur moi une seconde pour vérifier que je ne sois pas parti.

- Laissez-la porte ouverte, ordonne-t-il.

Il repart sans dire un mot de plus.

Je rit nerveusement, place mon marque page au chapitre que je viens de commencer et me lève de mon lit pour refermer la porte aussi fortement que je le peux.

Alors que j'allais me réinstaller sur le matelas la porte s'ouvre à nouveau.

- Êtes-vous sourde ?

- Non, j'ai une très bonne audition.

- Ravi pour vous.

Il bloque la porte avec ça main pour la stopper d'aller d'avant en arrière.

- J'aimerais garder mon intimité.

- Garder la, avec la porte ouverte.

- Vous êtes quelqu'un d'extrêmement têtu Monsieur Barnes.

- Vous êtes perspicace.

Je replonge dans ma lecture en abandonnant l'histoire de la porte.

Si il pense que je laisserai cette porte ouverte jours et nuit, il ce met le doigt dans l'œil, et bien profondément.

Quelques heures plus tard je sort de ma chambre pour me chercher quelque choses à grignoter dans la cuisine.

Je m'effraie lorsque je sort la tête du frigo et remarque que Barnes m'est suivi.

- Vous m'avez fait peur !

Il ne s'excuse pas, au lieu de quoi il prend place autour de l'îlot central en me fixant durement.

J'étale un peu de beurre de cacahuète sur mon pain et croque dans le sandwich.

Tout en mâchant, mes yeux parcours le corps assis de mon garde du corps. Lorsque je remarque la paires de gant qu'il porte à ces mains.

- Je comprenne qu'il fasse très froid à l'extérieur, en revanche nous sommes à l'intérieur et il fait assez chaud. Vous pouvez retirer vos gants, vous savez ?

C'est yeux ce pose sur ces mains gantés puis il relève la tête vers moi.

- J'ai la peau très sensible l'hiver.

- Tout comme moi, mais je ne porte pas de gants tout le temps, j'applique une crème hydratante à la place.

- C'est devenu une habitude de les garder.

Il est étrange.

Je plisse les yeux vers lui en mordant à nouveau dans mon pain.

- Vous-avez faim ?

Il regarde une demi-seconde le pot de beurre de cacahouète pour ensuite me scruter. Son regard me juge dangereusement.

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