26- Le doute un sentiment souvent realiste

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Astra Stone

La voiture est lancé sur l'autoroute, je suis recroquevillée contre la portière côté passager, nous sommes entrain de traverser l'état américain, je regarde le paysage défilé, je suis dans la veste de mon oncle, elle est très confortable, et je me sens bien dedans, j'ai mis un jogging et un pull Nike en dessous.

J'ai parfois froid, parfois chaud, mais par dessous tout, mes mains me semble sale.

J'ai failli tuer quelqu'un...

Mon estomac se serre, et je raffermis ma prise sur ma veste, ma respiration est irrégulière, quand j'ai vue que ça dérape au pied du motel j'ai cherché une arme, je ne trouvais rien, puis j'ai commencé à essayer de crocheter le code du coffre fort de la chambre, j'ai galérer, mais j'ai finis par trouver le code du coffre fort dans les affaires de Carson.

Le soleil se couche, je le regarde faire, mais mes pensée divaguent et prennent le dessus. Le frein est freiner d'un coup, je bascule en avant, mais Carson place une main entre moi et devant moi.

- Désolé, j'avais pas vu la voiture.

Je secoue la tête, et je me replace, le soleil c'est coucher, je ne vois plus que la traînée rose qu'il a laissait derrière lui, je suis en extase sur le spectacle offert à ma vue, pourtant je sais que je ne suis absolument pas concentré sur ça.

La jambe de Carson s'agite, se relevant et s'abaissant.

- Ce n'est pas grave, je ne l'avais pas vue non plus.

Je me tourne vers Carson, son regard quitte la route pour se poser dans le mien, son regard s'embrase. Un frisson court le long de ma colonne vertébrale, je détourne le regard et il se déconcentre sur sa route.

- Tu as froid ? Demandé-je

Ma main vient se placer sur le bouton de la température, sa main me rejoint, nos doigts se touchent, un nouveau frisson me parcours.

- Non, merci.

Ma main quitte la sienne pour échouer sur mes cuisses.

- On va s'arrêter pour la nuit.

Un hôtel digne de ce nom se dresse devant nous, nous sommes à Chicago. Je descend de la voiture, il me suit, je récupère un sac dans le coffre, il fait de même avec le sien, nous pénétrons dans le hall, du marbre pave le sol, sur lequel nous avançons, les rampes d'escaliers sont en bois dorés, les marches recouvert d'une moquette, des hommes habillés de façon élégantes circulent dans le hall, dans un coin je remarque des gens ( sûrement riche ) jouant aux cartes.

- Bonsoir

- Bonsoir, en quoi puis je vous aider ?

- Nous voudrions deux chambre s'il vous plaît.

La dame à lunettes regarde son ordinateur, avant de nous regarder tour à tour et de nous dire avec du regret dans la voix,

- Je suis désolé mais il ne nous reste qu'une chambre.

- Avec deux lits simples ?

- Non... un lit double.

Je pouffe et saisit la carte pour rentrer dans la chambre, nous sommes au septième étage, je pénètre dans l'ascenseur, rapidement suivi par Carson.

The Golden Ghost Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant