.3. Enfoiré

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⊱♥⊱╮꧁-Chapitre 3-꧂╭⊱♥≺







La soirée est prévue sur les invitations à vingt-et-une heures.

De notre côté, nous rejoignons cette festivité près de quarante minutes plus tard. Cette renommée, Anne, habite dans l'une des dernières villes forestières de notre région. En conséquence, nous avons pris du temps pour venir de Shatwood jusqu'à son domicile.

Lorsque nous arrivons enfin, je me penche par la fenêtre pour découvrir l'endroit dans lequel nous sommes.

En ouvrant amplement les yeux, je discerne une vaste villa.

L'extérieur de la construction impose nettement les quatre étages de cette dernière. La propriété est aussi composée d'un jardin à l'arrière ainsi que d'une piscine. Comme bien souvent dans les villas américaines.

– Putain la baraque ! s'exclame Maeve en garant son véhicule sur le trottoir d'en face.

À présent, j'assimile mieux pourquoi elle s'est permise d'inviter autant de monde.

C'est clair, elle en a les moyens.

J'ouvre la portière et plante mes talons sur le sol. La musique résonne déjà assez à l'extérieur. En attendant Maeve, nous entrons à l'intérieur.

Sans surprise, il y a un monde considérable. Je pourrai même certifier qu'il y a possiblement l'intégralité de la promotion, et, également, des gens extérieurs à celle-ci.

La musique est naturellement plus lourde qu'à l'extérieur. Les gens paraissent s'amuser et déjà alcoolisés. J'inspire un grand coup en pivotant vers mon amie.

– Ça en fait du monde, commente-je en m'inclinant vers son oreille.

Maeve figurant chercher quelqu'un du regard, acquiesce à mes propos.

Cela doit sûrement être le mec sur qui elle a flashé.

Je détourne le regard et dévisage toutes les personnes de cette soirée.

Quelques personnes dansent, d'autres s'embrassent, et au mieux, le reste boit.

Je n'ai qu'à peine le temps de regarder autour de moi de manière convenable, que Maeve disparaît entre la foule.

J'injurie fortement au fond de moi en brusquant la population pour la trouver.

Contre toute attente, Anne m'interrompt.

–  Eh ! Merci d'être venue. – Tiens, prend un verre, lance-t'elle en me tendant un gobelet blanc.

Je bloque avec instinct ma respiration avant de décliner sa proposition.

— Non, merci...

Je tente d'esquiver le verre et me concentre sur le visage de la blonde.

-- Ah... Pas de soucis, si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à venir me voir !, me dit-elle, en partant.

Anne semble tout aussi bourrée que ses invités.

En bref, je me concentre à nouveau pour rejoindre Maeve.

Malheureusement pour moi,  je saisis relativement vite que je ne la trouverai pas au milieu d'une troupe comme celle-là. Exaspérée, je me contrains vers le salon.

Une longue table se tient au centre. Je détecte des snacks et divers alcools que je n'effleure qu'à peine de l'œil.

Ainsi, je me sers d'une boisson gazeuse et me résous à aller là où il y a le moins de monde. D'un coup d'œil furtif, j'aperçois la cuisine pratiquement vide.

UNFAIRNESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant