Avant-propos
J'imagine que le 25 juin est une date qui n'est pas anodine aux fans. C'est une date effroyable qui nous revient en pleine face comme un boomerang et qui nous rappelle que la pièce maitresse de notre passion s'est vu arraché la vie par un médecin incompétent, qui a l'air de n'avoir jamais vu de cours sur les calculs de dose et pris connaissance du degré de dangerosité de certains médicaments de sa vie.
Je ne pouvais pas publier ce chapitre sans songer à Michael, je ne compte pas m'étaler sur le sujet sur cent pages non plus car ce n'est pas le plus agréable à aborder. J'ai hésité plusieurs fois à poster cet avant-propos.
Il était ( c'est dur de switcher du présent au passé) et reste un artiste d'exception qui excelle aussi bien dans le domaine artistique, qu'humanitaire, avec une originalité sans limite et cette envie de se dépasser pour toujours aller plus loin.
Le plus important est de garder l'héritage artistique qu'il a laissé sur terre intact. Les personnes de la nouvelle génération doivent s'intéresser un peu plus à son travail, voir au delà des préjugés, Thriller et le moonwalk. Surtout ,il ne faut pas hésiter à démentir les choses horribles qui pointent leur nez sur la page actualités ou qui sortent de la bouche de certaines personnes de temps à autre. Parce qu'il n'y a rien de plus pire de savoir qu'une étiquette inappropriée nous est collé dessus.
Avancer ne veut pas dire oublier.
24 février 1988
C'est la bouche pâteuse et le corps tout engourdi que je me suis réveillée à cinq heures du matin. J'ai cherché à tâtons la lampe de chevet et décollé la tête de mon oreiller sali de maquillage. J'étais encore dans ma robe que je trouve étrangement moins jolie qu'avant. Je me suis étirée et jeté un coup d'œil à Michael qui dormait à poings fermés dans son pyjama bleu clair à rayures foncés. Comment pouvait-t-il encore dormir avec moi après ce que j'ai fait?
En faisant le moins de bruit possible, je suis partie m'enfermer dans la salle de bain pour laver mes cheveux qui étaient fixés dans une suite de boucles lâches empaquetés et me débarbouiller. Si j'avais appliqué du rouge à lèvre, mon aspect de vieille prostituée après douze verres serait complet.
Après trente minutes passée à lutter contre la lotion capillaire grasse , je suis ressortie propre et flanquée dans un sweatshirt Sailor.
Lorsque j'ai contourné Tatiana en sortant des toilettes pour femme hier, j'ai été d'emblée interceptée par le bonhomme au grand chapeau.
« -Repars en loge! Allez! » m'a-t-il pressé.
Mon souvenir de la veille est approximatif et fourré d'ellipses. J'y suis retournée comme me la ordonné le garde et me suis écroulée sur le divan de couleur crème.
« -Mademoiselle » m'a interpellé une voix masculine.
L'intensité de la lumière m'a forcé à ouvrir les paupières. Ma vue s'est brouillée avant de redevenir claire. J'ai laissé échapper un gémissement d'indignation.Un homme avec des lunettes de vue aviateur et une moustache bien fournie, s'amusait à faire clignoter une petite lumière blanches devant mes yeux. Bien trop faible et nauséeuse pour répondre je les ai refermé.
« - Non on se rendors pas, redresse toi! » m'a-t-il encouragé.
Il m'a aidé à sortir de ma position allongée. Karen et Michael étaient debout à me fixer inquiets.Une plaque de métal cylindrique fraiche s'est posé sur mon dos nu.
« -Inspire et expire. » a dit le moustachu.
Après une série de test, le médecin de la tournée en a déduit que j'ai eu un coup de chaleur. On m'a donné une bouteille d'eau que j'ai vidé en une traite. Suite à cela, je suis repartie dans un demi-sommeil. Vu le temps qu'a pris le départ de la pièce, Michael a dû passer un moment à enlever son costume, se démaquiller ou (je ne l'espère pas) expliquer à Karen ce qui s'est passé sur scène.
VOUS LISEZ
Contraires soudés
FanfictionAsani est une adolescente adepte du sarcasme,qui n'aime presque rien et qui n'est jamais de bonne humeur. Croquer la vie à pleine dent lui est totalement impensable. Depuis quelques temps,elle chérit secrètement une passion dévorante pour un chanteu...