XV

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- Malycia -

C'est trop bon. Adrian m'insulte, appuie sur ma tête pour m'empêcher de quitter sa queue et s'enfonce aussi loin qu'il le peut. Plus je le suce, plus il bande.

Les hommes en costumes et la relation entre patron et employé m'a toujours fait fantasmer. C'est la première fois que je tombe sur un homme capable d'assouvir mes désirs. Mes précédentes conquêtes étaient plus du genre jogging/basket. Chrisley se rapprochait un peu plus de mon type d'homme, mais Adrian coche toutes les cases.

J'ai déjà sucé, mais jamais aussi violemment. Adrian torture ma bouche et ma gorge, ne me laissant aucun répit pour respirer. J'avale son membre, le caresse avec ma langue, et ferme les yeux quand il va trop loin. Quand j'ai besoin de me retirer, je tape sur ses cuisses.

- Je savais que tu viendrais réclamer ma queue.

Il tire sur mes cheveux pour reculer très légèrement ma tête, juste assez pour que je garde son membre dans la bouche et qu'il puisse me regarder dans les yeux.

- Tu suces comme une pute.

Je lui fais comprendre par le regard que je prends cela comme un compliment. Il contracte la mâchoire et appuie de nouveau sur ma tête. Je l'entends pousser un long soupir tandis qu'il s'enfonce dans le siège et relève la tête. Il aime ce que je lui fais.

Adrian tient ma tête de ses deux mains et dirige chacun de mes mouvements comme si c'était lui qui avait le contrôle. Il ne se rend pas compte qu'en ayant cédé à mon chantage, il est devenu le soumis. Il se laisse porter par ses désirs et accepte que je m'occupe de son plaisir. Je l'ai tenté et maintenant, je l'ai dans la poche.

Adrian est comme moi. Il se montre sûr de lui, toujours dans le contrôle, mais il aime se laisser aller. S'il m'a emmenée dans son bureau, c'est parce qu'il ne supporte pas qu'on découvre ses déviances. Il savait que je gagnerais la confrontation, et qu'il baisserait sa garde.

Il n'est même pas maître de lui-même. Il tient ma tête, mais je suis celle qui ouvre la bouche pour accueillir sa queue. Je me suis mise à genoux et s'il pense dominer en torturant ma gorge, il ne se rend pas compte du plaisir que j'en tire.

Après quelques longues minutes à sentir son gland glisser sur ma langue, Adrian tire mes cheveux et se redresse, la queue tendue et dégoulinante de bave. Mais je n'ai pas le temps de l'observer qu'il me secoue dans tous les sens pour me coucher sur son bureau. Je rigole et en étendant mes bras, je plie des feuilles qui se trouvent là. Je repose ma tête sur son ordinateur fermé, et regarde la salade qu'il n'a pas mangée.

Je ferme les yeux en croyant qu'il me caresse, mais en fait, il cherche à étirer mon collant. Il tire un fil, puis passe ses doigts dans le trou qui s'est formé pour l'arracher violemment.

- Eh ! Mon collant !, je crie en essayant de me redresser.

Il bloque ma nuque de son bras et me force à garder mon visage collé à l'ordinateur. Il est dur et n'est pas confortable, mais j'oublie cet inconfort dès qu'Adrian écarte ma culotte et me pénètre. Il n'a même pas eu besoin de toucher mon sexe pour savoir que je mouillais.

J'ouvre la bouche en sentant sa queue glisser en moi, puis pousse un gémissement à chaque coup de reins.

- T'es pas la première pute que je baise sur ce bureau.

Je me mords la lèvre. Adrian essaie de me réduire à une de ses nombreuses conquêtes. Il essaie de me dissuader de rester, et me fait comprendre qu'il ne voudra jamais plus.

- Je pourrais être la dernière..., je propose malgré tout.

Il soulève ma jupe pour exposer mon cul, puis s'agrippe à ma taille pour me pénétrer. Ses mains sont solides, épaisses et me maintiennent en place sans difficulté. De toute façon, je ne compte pas bouger.

- Tu crois être assez bien pour moi, murmure-t-il à mon oreille, mais tu n'es qu'une salope de plus qui réclame ma queue.

- Pourtant, vous me la donnez quand même.

Peut-être pense-t-il que m'insulter me fera pleurer, mais il se trompe. J'aime ce qu'il me dit, le ton qu'il emploie et la manière dont il me dégrade simplement avec des mots. Ça m'excite encore plus, et je ne demande qu'à n'être une salope de plus qu'il baisera.

Ma répartie l'agace. Je lui cloue le bec et il n'aime pas que la fille qu'il baise lui réponde. Ou plutôt, il fait semblant de ne pas apprécier ça. En réalité, mon audace et mon répondant lui donnent une bonne raison de se laisser encore plus aller, et à se montrer davantage violent. Exactement ce que j'aime.

Il appuie ma tête contre le bureau d'une main et commence à gifler mon cul de l'autre, tout en s'agitant au fond de moi.

- C'est tellement bon..., je murmure entre deux soupirs de plaisir.

- Je sais.

Il me donne une claque encore plus violente.

- T'es une salope, Malycia. Tu aimes recevoir l'attention des hommes...

Il caresse ma fesse endolorie, puis la claque de nouveau en rigolant. Je gémis plus fort.

- Je ne suis sûrement pas le premier à te baiser non plus.

- Non, mais vous êtes mon meilleur coup.

Je l'entends sourire. Il claque encore mon cul, puis remonte sa main sur l'un de mes bras. Le contact de ses doigts sur ma peau me fait frémir.

J'aime qu'Adrian m'insulte, mais lui, il aime que je le complimente. Je gonfle son égo et le place encore plus en position de dominant. Ce contraste dans nos rapports ne me dérangent absolument pas. J'accepte de me laisser aller et recevoir sa queue comme châtiment. J'accepte de me faire manipuler par cet homme, qui est entré dans ma vie comme une tornade et qui semble tout droit sorti d'une Dark Romance.

Une fois que je me laisse complètement faire, relâchant chacun de mes muscles, et me faisant simplement baiser, je jouis. Je ne réponds plus de rien et au moment même où j'atteins cet orgasme, Adrian se retire de moi. Il me retourne sur le dos, soulève mes jambes et me pénètre à nouveau, tandis que je continue à jouir, le regard dans le vide.

Adrian se penche au-dessus du bureau, de moi. Il attrape mes hanches, me donne des coups plus lents, mais plus secs, et me regarde dans les yeux avec un air bestial. Il ne dit plus rien et grogne.

Le voilà, le Adrian que j'attendais, celui qui me fascine et me donne envie de rester. Il m'a fait jouir, pour ensuite se concentrer sur son propre plaisir. Il dit que je suis laide, mais pour pouvoir jouir, il se met face à moi et me regarde. Je suis encore pleine de sensations, et tout ce qui m'entoure renforce l'aura érotique du bureau.

Mon collant est déchiré, les feuilles sous mes coudes sont chiffonnées, et la grande fenêtre derrière Adrian renvoient les rayons du soleil, qui plonge mon partenaire dans un contraste divin. Adrian est entouré de cette lueur lumineuse comme un Saint. Adrian est un Dieu.

Finalement, si Adrian aime que je force le destin, c'est peut-être parce qu'il est lui-même maitre du destin. Il me repousse, me teste pour voir comment je réagis, et s'amuse à me voir revenir chaque fois plus déterminée. C'est un jeu dont lui seul a les règles, mais auquel j'adore jouer.

Adrian a tout d'un Dieu. Il aime qu'on se soumette à lui et l'attention que je lui porte le met sur un piédestal. Sa supériorité et son importance grandit lorsqu'on se met à genoux pour lui. Il sait qu'il est beau et l'effet qu'il produit chez les femmes. C'est cette attraction qui le fait exister, et qui fait perdurer sa puissance et son charisme.

Moi, je suis comme une fan obsessionnelle, qui lui fait gagner en assurance et en popularité. Si toutes les femmes le rejetaient, il ne serait pas le même. Pourtant, il est impossible de lui résister. Tout comme il ne résiste pas à mes avances. Il est aussi accro à moi que je suis accro à lui. Au point qu'il atteint lui aussi l'orgasme.

Il se retire de moi soudainement et tire un mouchoir dans la boite près de ma tête, pour se branler et contenir son sperme. Puisque Adrian est soumis à ses pulsions, il ne pense même pas à se protéger, tant il rêve de me sauter. Finalement, c'est lui qui réclame mon sexe, pas l'inverse.

- Alors, j'ai le job ? Je demande en redescendant du bureau et en collant mon corps au sien.

Il me regarde avec dédain et ricane.

- Non. Maintenant, dégage.

𝔏𝔞 𝔅𝔢𝔩𝔩𝔢 𝔢𝔱 𝔩𝔞 𝔅𝔯𝔲𝔱𝔢 (⚤) - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant