XXV

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- Malycia -

C'est excitant. Même si je voulais m'amuser un peu en le dominant et en le torturant comme il le fait avec moi, je trouve que cette démonstration de force est trop bonne. Je me débats et ça l'excite encore plus. Moi aussi, je trouve beaucoup de plaisir dans cette situation amusante. Jouer l'innocente victime de ce barbare ajoute du piment à notre relation, déjà bien épicée.

Encore une fois, j'aime ça parce que je me sais en sécurité. Je sais qu'il ne me forcerait jamais s'il savait que je me débats pour de vrai. D'ailleurs, pour qu'il ne perde pas le rythme, je le pose mes mains sur mes seins et les écrase pendant qu'il pénètre ma gorge violemment. Comme ça, il voit que je prends du plaisir et que ma résistance fait partie du jeu.

J'ai toujours été attirée par des relations sexuelles assez controversées. Le fantasme de la secrétaire, de l'élève ou juste le sexe brutal. Pourtant, ça ne veut pas dire que je les ai déjà testés. Il faut trouver le bon partenaire, celui qui ne te fera jamais de mal, et qui sait aussi te faire plaisir. Ce n'est pas facile à trouver. C'est pour ça que je ne veux plus quitter Adrian. Lui, il sait y faire.

Chrisley me paraissait être le bon, aussi. Il parlait toujours de manière très dégradante, alors je m'attendais à vivre un moment intense en couchant avec lui. Il se vantait de ses conquêtes, mais le nombre de filles qu'il a baisé ne lui a jamais apporté l'expérience nécessaire pour leur procurer du plaisir. C'était sûrement le rapport le plus nul que j'ai eu de toute ma vie, en espérant que ce soit le seul.

Ce qui est sûr, c'est que je ne m'ennuierai jamais aux côtés d'Adrian. Il est comme moi, insatiable, et toujours dans ce jeu de domination qui nous ravit tous les deux. Il ne se contente pas d'agiter sa queue dans un trou. Il crée un contact avec moi, fait attention à mes réactions et m'apporte tout ce dont j'ai besoin.

Le fait qu'il me regarde me rassure. Il pourrait fermer les yeux ou lever la tête pendant qu'il force l'entrée de ma gorge, mais il ne le fait pas. Il garde les yeux rivés sur moi et agit selon ma capacité à retenir ma respiration. Il n'est pas doux, au contraire. Il y va brutalement. Ma gorge me brule, la morve et les larmes coulent, mais il sait me libérer quand il voit que j'étouffe.

Adrian a perdu et il me blâme pour sa défaite. Il est faible, incapable de résister à mon charme et à ses pulsions. En me promettant de prendre le contrôle, il ne se doutait pas que je me montrerais cruelle, juste pour pouvoir lire la détresse dans ses yeux quand il réaliserait qu'il est soumis à moi. Mais je ne me doutais pas non-plus qu'il prendrait les devants aussi rapidement pour m'en empêcher. Sa réaction est tellement amusante. 

- Alors..., je dis en reprenant mon souffle. Qui de nous deux est l'enfant capricieux, hein ?

Je me reçois une violente gifle qui m'arrache un rire.

- Ferme ta gueule.

Il profite de mon éclat de rire pour enfoncer à nouveau sa bite dans ma bouche. Je le laisse faire en souriant et la suce volontairement, guidée par sa main qui agrippe mes cheveux. Je me sens si sale, si soumise que ça m'excite toujours plus.

Je me laisse violer la gorge pendant que je cherche quelque chose à tripoter, mes seins ou mon sexe. Je suis en extase, ne souhaitant plus qu'il me prenne. Habituellement, c'est ce qu'il fait. Quand il se sent prêt à exploser, il fait tout pour me faire jouir en première. C'est encore un moyen dégradant de me montrer qu'il est seul maître de mon plaisir, et que je peux jouir n'importe quand pour lui. 

Mais présentement, alors que je sens sa queue gonfler encore et vois son gland rougir, je me rends compte qu'il ne va pas me lâcher. Il prend appui avec sa deuxième main et immobilise ma tête une fois qu'il m'a pénétrée en profondeur. Sa queue bloque ma trachée et tout mon oxygène. J'ai le nez trop pris pour pouvoir respirer par celui-ci et finis par en avertir Adrian en tapant frénétiquement sur ses cuisses.

L'italien ne cède pas et maintiens ma tête pendant qu'il jouit dans le fond de ma gorge. Surprise, mais surtout au bord du malaise, je plante mes ongles dans sa peau et ferme les yeux en essayant de le repousser.

Je n'ai pas l'espace nécessaire pour agiter ma langue et empêcher l'écoulement. Et en poussant un râle animal, Adrian se retire. Il lâche soudainement ma tête et se recule pour se masturber quelques secondes, histoire se vider complètement.

Les larmes aux yeux, le nez plein de morve et la bouche pleine de bave, je me mets à tousser comme si je crachais mon âme. Ma gorge me fait mal, mais surtout, je sens que le liquide visqueux est resté bloqué. Je tousse encore et réussis par en cracher assez pour retrouver ma respiration.

Si je viens de survivre à ça, je peux survivre à tout. C'était flippant, mais très excitant. J'ai envie de recommencer. Alors, je me redresse, toujours à genoux, et pose une main sur mon sein pendant que je récupère un peu de son jus qui a coulé sur mon menton de l'autre. J'attends qu'il me regarde et le provoque en suçant mes doigts goulûment et bruyamment, le sourire aux lèvres.

- Tu vois que tu avais envie de me sucer, réagit-il en caressant ma joue.

- C'est délicieux, Daddy...

Je l'ai activé avec ce mot, qu'il m'a lui-même imposé. J'ai fait sortir la bête qui dormait en lui et j'ai pu découvrir un côté encore plus violent et pervers de sa personnalité. Sa mauvaise foi s'est transformée en haine, et il m'a servi un de ses nombreux fantasmes. J'aime ce nouveau Adrian, encore plus méchant et encore plus brutal.

- J'en veux encore...

Je palpe mes seins en me léchant les lèvres. Il ne me quitte pas du regard et ne bouge pas, sa queue tendue face à moi, mais se dégonflant petit à petit. C'est terminé, il ne pourra plus rien me donner, même si je le réclame à quatre pattes. Il n'en sera pas capable tout de suite. Ce que les hommes sont faibles !

- Tu n'as qu'à te doigter, crache-t-il, un sourire malicieux se dessinant au coin de ses lèvres.

Sa proposition est très tentante. À vrai dire, je n'hésite pas une seconde. Je plonge une main entre mes cuisses et frotte ma chatte trempée. Mon clitoris est super sensible, mais j'ai envie d'une pénétration. J'ai besoin d'une pénétration, même si ce sont mes propres doigts.

Adrian reste de marbre devant mon obéissance. Son excitation est redescendue, mais n'a pas disparu. Je le vois dans son regard affamé. Il rêvait de me voir me tripoter. Je le fais pour me soulager, mais surtout pour lui.

- Étrangle-moi...

Je tente un regard attristé, suppliant. Il accepte sans broncher et tend son bras pour entourer ma gorge de sa main épaisse. Il reste immobile, mais resserre sa prise tellement fort que je sens tout à coup mon cœur battre dans mes oreilles.

- Jouis pour moi, salope.

La force commence à me manquer dans les doigts. Je sens mes muscles faiblir. Pour garder l'équilibre et me donner de la force, je tiens son poignet et accélère mes mouvements, la bouche grande ouverte, prête à exploser.

- Daddy...

Je vois trouble et sous son regard, je perds le contrôle. Je me sens souillée de la pire des manières, me masturbant devant un homme sans expression, qui attend seulement que je jouisse. Il ne démontre aucune satisfaction pour ce que je fais pour lui, et je me sens souillée. Je ne suis rien et j'obéis simplement à ses désirs.

Je deviens brutale avec moi-même et me doigte comme j'aimerais qu'il me doigte. J'agite mes doigts rapidement et quand je sens l'orgasme venir, je violente ma chatte en lui donnant des claques.

La douleur et le plaisir me font hurler et quand je jouis, je m'accroche au bras musclé d'Adrian. Je resserre mes cuisses et m'agite sur le carrelage de la cuisine. Enfin, il sourit. Adrian sourit et se penche pour m'embrasser passionnément, en récompense de mon obéissance.

- T'es une bonne salope, Malycia.

- Merci.


𝔏𝔞 𝔅𝔢𝔩𝔩𝔢 𝔢𝔱 𝔩𝔞 𝔅𝔯𝔲𝔱𝔢 (⚤) - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant