XXIV

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- Adrian -

J'allais la ramener. J'allais l'abandonner et être enfin tranquille. Mais non, j'ai craqué. Encore. J'ai cédé à ses larmes, et j'ai encore envie de la baiser. Elle m'affame et je ne suis jamais rassasié de son corps. Cette fille m'obsède, putain.

Après un coup comme le précédent, je pensais être calmé pour un moment. Pourtant, ma queue se dresse encore dans mon pantalon et réclame sa chatte humide. Elle a ce regard tentateur et le fait qu'elle essaie de se tenir depuis que nous sommes rentrés, me donne encore plus envie de la dégrader. Malycia n'est pas une fille sage. Je ne veux pas qu'elle soit sage.

Physiquement, cette personnalité me plaît. Mais elle est aussi très fourbe, parce que c'est peut-être celle qui fait monter en moi un désir incontrôlable. Petit à petit, mes muscles se tendent et des pulsions violentes émanent de moi. Je ne souhaite alors que voir la Malycia débauchée. Je préfère lorsque ses mots me piquent. J'aime qu'elle se serve de sa langue tranchante et présentement, j'ai envie de raviver cette lueur de malice.

J'ai besoin d'un rapport de force. Je ne veux pas blesser une fille sage. Par contre, je veux devoir la maîtriser, la coucher sur le divan et lui infliger une sentence sexuelle pour son attitude déplacée. Je veux la sauter comme une pute.

- Et si on jouait à un jeu ? Je lui propose en souriant mesquinement.

Elle est partante. Elle se tourne complètement vers moi, les yeux et les oreilles grandes ouvertes. En espérant que bientôt, ce soient ses cuisses qui soient grandes ouvertes.

- On se déshabille chacun son tour. Le premier qui essaie de se toucher, ou de toucher l'autre a perdu.

- Qu'est-ce qu'on gagne ?

Elle commence à retrouver son attitude de pimbêche. J'adore ça.

- Le plaisir de dominer l'autre.

Pour moi, ma seule récompense est de la baiser. Je la contrôle déjà, et elle le sait. Mais je fais naitre en elle un espoir de prendre le dessus, qui n'arrivera jamais. Malycia est trop attirée par ma queue. Elle ne résistera pas à la tentation de me toucher, ou d'écarter les jambes.

- Tu me laisserais avoir le contrôle ? demande-t-elle, étonnée.

- Juste pour cette fois, si tu gagnes.

Elle a l'air très ravie de ce plan. Avant même que je ne donne le top départ, elle retire ses chaussures. Ensuite, elle se redresse et attend. Je comprends alors que c'est à mon tour et sans la quitter des yeux, je retire les miennes.

- Je n'ai pas de chaussettes, moi, déclare-t-elle fièrement.

D'accord, elle veut qu'on soit équitables. Je retire donc mes chaussettes, comptant pour un seul tour. Je tire l'élastique de mes chevilles et les jette plus loin. Malycia baisse le regard sur mes pieds et grimace.

- Mouais. Les pieds, ça ne m'excite pas.

Je retiens un petit rire. Malycia fait la grande et la fière. Elle n'attend toujours pas pour jouer son tour. Elle descend sa jupe pour la laisser tomber au sol. Elle se retrouve en culotte, la même que la veille. Je pourrais l'imiter, mais je préfère ôter ma chemise, lentement, bouton par bouton.

La brune observe chacun de mes mouvements avec impatience. Quand j'ai enfin déboutonné toute ma chemise, je la retire et la laisse tomber au sol du bout des doigts. Elle ne perd pas une seconde et dégrafe son espèce de corset. Elle galère un peu et c'est une délivrance pour tous les deux lorsqu'elle finit en soutif.

- Je n'ai pas de soutien-gorge, moi.

Je rentre dans son jeu, l'incitant à en dévoiler davantage. Ça tombe bien, parce qu'elle adore ça et détache son soutif pour le jeter à mes pieds. En voyant ses seins, je me sens bander encore plus. Ils sont sublimes, mais je ne peux pas flancher le premier.

- Alors ?! Tu te déshabilles, ou tu regardes mes seins ? me provoque-t-elle en posant ses mains sur ses hanches, fièrement.

J'ai terriblement envie d'en mettre un dans ma main, ou même de la voir se les tripoter. Mais pour le moment, Malycia résiste. Je résiste aussi et retire mon pantalon pour continuer notre jeu.

En voyant l'énorme bosse qui s'est formé dans mon caleçon, Malycia sourit.

- Et bah dis donc. Il y en a un qui a envie de me sauter, à ce que je vois...

- Fais pas trop la maligne. Quand je vais la sortir, tu vas te ruer dessus pour la sucer tellement tu l'aimes.

Elle se mord la lèvre. Bordel, elle va me faire craquer si ça continue. Ça y est, en face de moi, j'ai Malycia le serpent. La fille fourbe, qui provoque et qui se pense supérieur. C'est une transition entre la Malycia sage et bientôt, la Malycia débauchée.

En haussant un sourcil, elle descend sa culotte. Très lentement. Trop lentement. Je ne peux pas voir son sexe tout de suite, puisque son corps est penché en avant. Mais lorsqu'elle se redresse enfin, je vois un peu de liquide dans le fond de sa culotte, et ça me rappelle aussitôt le délice de sa chatte. Je ressens la chaleur de son intérieur, le goût de son jus et ma bite s'imagine déjà se faire engloutir.

Je contracte la mâchoire avec frustration, et retire mon caleçon. Je ne la fais pas attendre, je me baisse rapidement et le jette aussitôt. J'avais tellement besoin de libérer ma queue. Je suis un peu moins excité, ayant perdu le frottement du tissu contre mon gland.

- Ok, et maintenant ?

Malycia prend un faux air d'ennui. Elle commence à faire la pimbêche en regardant ses ongles. Mais il est impossible qu'elle ne ressente pas la même excitation que moi. Putain, ce que j'adore quand elle se la raconte ! J'ai envie de la souiller et de la remettre à sa place.

Je m'approche d'elle et elle sourit, pensant que je vais céder et la toucher, mais je m'arrête. Je plante mon regard dans le sien en la dominant de ma taille. Dans ses yeux, je lis énormément de désir. En regardant sa gorge, j'imagine mes mains autour et soudainement, j'ai envie de l'embrasser. Quand elle se mord la lèvre, j'ai envie de le faire pour elle.

- Tu rêves que je flanche, hein ? je lui dis en faisant mine de la croquer.

Elle approche son visage du mien et lèche ses lèvres d'une manière très vulgaire pour me tenter. J'essaie de contrôler mes pulsions, mais ça devient de plus en plus difficile. Pourquoi j'ai proposé ce jeu, déjà ?

- Espèce de salope.

Elle sourit, comme si je l'avais complimentée.

- Toi aussi, tu rêves que je flanche.

En se mettant sur la pointe des pieds, elle colle ses lèvres à mon oreille.

- Hein, Daddy... ?

C'est le mot de trop, celui qu'il ne fallait pas prononcer. Dans sa bouche de salope, ça sonne comme une invitation à se faire soulever. C'est le mot maudit qui déclenche mes pulsions les plus violentes. Trop tard, le mode actif de mon cerveau s'est allumé et mes mains trouvent le chemin de sa gorge. Je l'attrape, la serre et l'embrasse langoureusement.

Lorsque je la force à descendre et à s'agenouiller, comme elle a l'habitude, elle résiste. Je m'arrête un instant en la regardant, désemparé. Je réessaie de la diriger une deuxième fois, mais elle agite la tête et s'éloigne de ma queue.

- T'as perdu, alors lâche-moi ! C'est moi qui dois te dominer !

Soulagé que sa résistance fasse partie du jeu, je reprends mes gestes.

- Ferme ta gueule. T'es une pute. Tu te fais baiser, et c'est tout.

Elle essaie encore de résister, mais je pince son nez pour l'empêcher de respirer. Elle finit éventuellement par ouvrir la bouche afin de trouver un peu d'air et à ce moment, j'en profite pour enfoncer ma bite dans le fond de sa gorge. Je maintiens sa tête de mes deux mains pour l'empêcher de fuir et la force à accepter sa punition.

𝔏𝔞 𝔅𝔢𝔩𝔩𝔢 𝔢𝔱 𝔩𝔞 𝔅𝔯𝔲𝔱𝔢 (⚤) - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant