Chapitre 28

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Dalia

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Nous avons décidé de prendre la voiture de Khalil. Non, il a plutôt décidé. Je sais qu'il l'a fait exprès pour que je sois forcée de repasser chez lui. Mais je ne m'y suis pas opposée parce qu'en réalité l'idée me plaît. J'observe le profil de Khalil. Ses mains sont posées sur le volant et il est concentré sur la route.

Je vois défiler la ville, le fleuve qui la traverse. Les immeubles, les rues, puis nous arrivons dans un quartier plus résidentiel où se côtoie de petites maisons qui se ressemblent toutes. Puis il y a des petits ensembles d'immeubles. Nous passons enfin devant un parc. Autour les maisons semblent déjà plus grandes, plus luxueuses. Nous arrivons au niveau d'un mur d'enceinte surmonté de grilles qui se terminent en pointe.

Il court sur une certaine longueur avant de s'interrompre sur un immense portail. La voiture ralentie et tourne pour faire face à ce dernier. J'observe que le chauffeur utilise une télécommande pour l'ouvrir. La voiture s'engage sur l'allée de la propriété. De part et d'autre la voie est bordée d'un gazon verdoyant. Des arbres bien taillés se dressent tout le long de l'allé qui mène jusqu'à une imposante demeure.

La voiture s'avance devant le perron et s'immobilise. Le chauffeur coupe le contact, sort et vient ouvrir les portières pour que nous puissions descendre. Khalil me fait signe de lui laisser porter le plateau de gâteaux et me tend mon sac à main. Un autre homme, un peu âgé, tout aussi bien habillé, descend les quelques marches de l'entrée pour m'accueillir dans un français bien moins approximatif que son prédécesseur.

— Bonsoir, Khalil. Quel plaisir de vous revoir parmi nous !

— Bonsoir, Jean-Paul. Merci beaucoup, ça fait également plaisir de te revoir.

— Vous devez être Dalia ? me demande-t-il. Laissez-moi vous débarrasser et ramener ça dans la cuisine, Khalil.

Sans dire un mot, il le laisse faire. Nous passons la porte blindée richement sculptée. Nous arrivons dans un hall gigantesque avec un immense tapis au sol qui couvre toute la longueur, mais qui laisse entrevoir à ses extrémités le pavage en marbre du sol.

Le plafond est couvert d'un dallage de bois sculpté et les moulures sont entièrement dorées. L'endroit est propre comme un sou neuf et il y a des tableaux partout. Pas des originaux connus, mais des œuvres de bon goût, des reproductions, des sculptures traditionnelles, et aussi des tas de bouquins. En bref, tout un tas de trucs qui puent le fric.

— Tes parents ont décidé de se cacher ? plaisanté-je en ne les voyant toujours pas débarquer. Ça commence à me faire stresser cette histoire, j'ai l'impression qu'on va diner avec un couple présidentiel.

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