Chapitre 4

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Khalil

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CONGO, KINSHASA, 16H22

—   Tout est bon, patron. Je vous envoie le rapport complet dans la soirée.

—   Bien, murmuré-je pour rendre les mots de mon chauffeur. Merci.

Je raccroche sans plus tarder. On me sert un verre de whisky que je saisis sans toutefois le porter à mes lèvres. Je n'ai rien avalé depuis le matin. Si je bois ça maintenant, je risque de faire la une des journaux, mais pas pour les bonnes raisons que celles qui pourraient habituellement me coller à la peau.

De plus mon rapport calamiteux avec les journalistes n'arrangerait rien. Cette fin de journée s'annonce plus longue que je ne le pensais ; ça fait deux heures que j'ai envie de me tirer une balle.

Je m'emmerde...

Je m'emmerde vraiment trop pour que ce soit normal. Et malgré mes efforts pour leur faire comprendre que je dois me casser, personne ne daigne enfin me libérer.

Assis à table avec les employés qui s'occuperont de la prochaine soirée de mon père, je ne prends plus part à leurs conversations. Je suis le fils d'un des plus grands hommes d'affaires du pays, et à défaut d'en profiter, je dois faire beaucoup de compromis. Cette fois, je reste un mois à Kinshasa, puisque j'ai des choses à régler ici. Néanmoins, il m'arrive de venir que pour un week-end.

Je suis toujours accompagné de Natasha qui s'apparente plus à une assistante qu'une associée, mais parfois j'embarque mes amis avec moi. Ils aiment ce pays plus que moi-même et ils ne ratent jamais l'occasion de faire un break avec l'air pollué de Londres. Surtout lorsqu'il s'agit des affaires... Et ici, ça grouille d'affaires.

—   Khalil ?

Une petite brune, pas plus de vingt-cinq ans, se tient devant moi. Elle porte une tenue blanche et assez osée sous laquelle je vois ses sous-vêtements. Les mains moites, elle tente de remettre sa coiffure en place. Je la reconnais, elle bosse pour mon père comme barmaid dans son hôtel.

C'est le genre de femme qui plairait sans aucun doute à mon meilleur ami, Cameron. C'est plutôt son truc de se pavaner au bras des nanas made in China avec des seins en silicone et des culs de poule. Moi, j'ai déjà tout ce qu'il me faut.

—   Oui ?

—   Tu comptes passer la nuit ici ?

Je me demande si cette femme a déjà vu ne serait-ce qu'un peu de testostérone ou même une queue. Elle me mate comme si sa petite culotte prenait feu et que j'allais remplacer le menu à la carte. Son sourire timide change en quelques secondes pour se transformer en quelque chose de plus audacieux.

AFRO LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant