Chapitre 11

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Khalil

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Mon téléphone vibre pour la deuxième fois, je l'éteins aussitôt et relève la tête lorsque j'entends bouger. Mes yeux se posent sur le visage endormi de Dalia. Je ne peux pas m'empêcher de l'analyser. Ses paupières sont délicatement fermées, sa respiration est forte et régulière.

Elle dort négligemment sur le lit, les vêtements lui collant à la peau, Une fine couche humide comme une légère brume recouvre son visage. Ses cheveux courts sont en bataille, mais toujours aussi charmants. Légèrement décoiffés, ils lui ajoutent encore un côté incroyablement sexy. Plus je la regarde et plus je vois sa beauté me frapper aux yeux.

Elle a un petit air de poupée. Pas de celles du genre vulgaire, mais de celles au visage délicat. Dalia est une belle femme, tout en simplicité, sans artifices.

Et voilà quatre heures que je la regarde dormir. Ou que je somnole sur ma petite chaise en daim marron. C'est étrange de voir une femme dans mon lit. Enfin, dans ce lit-ci. Il n'y en a jamais eu. Je n'en avais pas l'envie, malgré les occasions. C'est donc la première fois qu'une femme passe le seuil de mon antre, mon appartement de prince barbare aux nuances gris sombre. La première fois que ce deux places subit une telle tempête.

Et honnêtement, ça ne me déplait pas.

Mes nerfs sont mis à rude épreuve depuis hier. Les points de tension se multiplient sous mon épiderme. Chacune de mes terminaisons nerveuses est en ébullition. Pas besoin qu'une nana sortie de nulle part ajoute une pression supplémentaire à mes membres déjà épuisés. Je ne la connais pas. Je ne veux absolument pas la connaître, même.

Pourtant, mon traite de corps répond positivement à chacune de ses apparitions. C'est comme si je ne le contrôlais plus. J'ai envie de prendre possession d'elle, de ses lèvres, de ses chairs... alors que je ne sais rien d'autre que son prénom.

Je fais une fixette sur les sensations que je ressens quand elle est dans mon sillage alors que c'est simplement une réponse logique à toutes ces choses qui nous arrivent. Elle n'a rien du genre de femmes que j'ai l'habitude de fréquenter. Du maquillage sans pour autant être extravagante. Des vêtements simples, deux trois tatouages sur la nuque et le bas du dos.

Je ne sais pas si c'est son corps, son joli visage, son regard, sa voix... ou même son caractère de cochon, mais elle dégage un truc indescriptible. Peu de femmes ont cela et c'est d'autant plus fort qu'elle n'en joue pas. Je dirais même qu'elle sous-estime complètement son sex-appeal.

Las, je passe mes mains sur mon visage. Puis brusquement, la réalité me revient en pleine gueule. Je me lève en titubant.

Dalia...

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