Chapitre 42

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Dalia

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[𝐀𝐯𝐞𝐫𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 : 𝐂𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐜è𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬. 𝐈𝐥 𝐬'𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐜 à 𝐮𝐧 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 𝐚𝐯𝐞𝐫𝐭𝐢.]


Je tire la chasse d'eau pour la troisième fois. À genoux devant la cuvette des toilettes, je subis une nouvelle attaque de mon corps. Comme s'il avait sa propre conscience, il tente de se faire entendre. Malheureusement pour lui, tout comme pour moi, il n'y a plus de marche arrière possible.

J'ouvre la bouche et me penche davantage lorsque mon estomac se contracte à nouveau et renvoie le peu de bile qu'il me reste. Une goutte de sueur me coule le long de la colonne vertébrale et éveille mon épiderme dont les poils se hérissent à son passage, telle une griffure à sang.

Tout autant de symptômes que les tremblements, le manque d'air en passant par les lames de rasoir que j'avale à chaque déglutition. La peur sous toutes ses formes. De la plus vicieuse à la plus douloureuse. J'ai vécu beaucoup de malheurs dans ma courte vie, mais bien souvent, j'y étais confrontée abruptement.

Je les prenais comme ils venaient. Mais là, impossible de calmer les vomissements qui me prennent depuis ces derniers mots qu'Ismail m'a balancé à la figure. « Parce que c'est lui qui est à l'origine de la mort de ton père. »

Je tire à nouveau la chasse et me relève difficilement, mes jambes cotonneuses mettant au défi mes muscles de me tenir debout. Je regarde autour de moi d'un œil terne, espérant par je ne sais quel miracle trouver une échappatoire de dernière minute. Seulement, la chance n'a jamais été de mon côté.

D'une main fébrile, je défroisse le tissu de mon nouveau t-shirt qui m'a été apportée plus tôt pour l'occasion. Blanche, évidemment. Trop grande, assurément. Prise d'une pulsion presque animale, j'inspecte rapidement la pièce en espérant trouver une issue de secours, un moyen de m'échapper de cet enfer.

Mais soudain, la porte s'ouvre à la volée. Je tressaille à l'idée qu'il m'ait entendue ou vue.

—   Bouge, on a pas toute la soirée.

Le garde à l'accent congolais reste planté dans l'entrée, attendant que je le suive docilement, mais mes pieds sont enracinés au sol, incapables d'obéir à son ordre. Visiblement peu patient, il se rue sur moi, me tire violemment par le bas et m'escorte sans ménagement jusqu'au lieu redouté.

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