Jonas

8. le lac

il me pris par la main, me tend un casque, s'installa, me tendit la main, je me mis derrière lui, il m'indiqua ou mettre mes mains,

sur son torse.

"-mets tes mains son mon t-shirt, ça évitera que tu m'étrangle dans les virages.

-sur ton torse ?

-oui, tu déposes tes petites mains sur mes abdos, tu t'accroches bien, tu mets tes jambes à cote de mes jambes. Compris ?

-oui."

je penses que je vais exploser d'un orgasme, oralement.

il démarre le bolide, et moi je m'accroche à lui.

"-t'aime la vitesse, princesse ?

-oui, je kiffe ça.

-ça tombe bien, je vais aller vite."

pendant un instant, j'ai un souvenir qui me re vient, j'en perd mon souvenir, pourtant les douces paroles de Jonas étaient pas de mauvaises intentions, mais ce soir la, lors de mes 16 ans, je re vois encore les évènements.

"-je vais aller vite."

voila ce qu'il avait dit, et ça a eu le don de gâché toutes les périodes qui ont suivis.

mais Jonas n'est pas comme ça, il me ferait jamais une chose pareille.

au même moment ou je reprend mes esprits, je sens une larme me chatouiller le nez.

Et la Jonas démarre, ça va tellement vite, que je me surprends à le maintenir assez fort.

durant le trajet, je mets ma tète sur son dos, et je fermes les yeux.

après 10 minutes de route, il s'arrête et il enlève son casque, il secoue sa tète et il pose ses mains sur le devant, et contemple la vue.

"-tu vas bien, Flaura ?

-oui ça va, tu as été rapide, en général il faut au moins, 30 minutes.

-eh oui, je suis un pro."

puis il descend de la moto, et il me prends par la taille pour m'aider à sortir, une fois descendu, il m'ôte le casque, et il me prends dans les bras.

"-j'aime passer du temps avec toi."

voila se qu'il me dit.

je fond.

après quoi, il me prends le sac, le met sur son épaule, se qui fait ressortir son biceps.

séduisant.

il me fait un clin d'œil, puis me prends par la main, pour que je passe devant lui, puis il détache sa main, et la met au creux de mes reins, j'en ai des frissons.

après avoir marche on pose tout sur la plage, et on contemple.

il s'étire, et moi je le regarde, et ensuite je regarde loin devant moi, et je souris.

"-qu'est-ce qui te fait sourire ?

-toi, moi, nous, tout.

-comment ça ?

-je passe de la fille qui s'en fou des hommes, qui veut rien faire, qui est casanière, sans objectif, et la je me retrouve sur une plage, avec un bel homme, le sourire au lèvre, c'est pas surréaliste ?

-si, et je penses de même. Y'a environ une semaine, je voulais en finir, et la je me retrouve à penser le contraire, de la mort.

-c'est dingue.

-on fait quoi ?

-je propose qu'on aille se baigner ?

-ça me va, t'as ton maillot ?