Chapitre 5

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(J'adore cette musique et en plus elle va bien avec le chapitre :)

La lumière de l'aube filtre à travers les feuillages des arbres, répandant une lueur dorée sur le paysage environnant.


Mes paupières s'entrouvrent lentement, chassant le voile du sommeil qui enveloppait mes pensées.


Un frisson délicat parcourt mon corps tandis que je réalise peu à peu que je ne suis pas dans ma chambre, dans mon lit confortable, mais encore étendue sur l'herbe réchauffée par mon poids.


Des souvenirs confus de la veille se bousculent dans mon esprit, mêlant les images de ma réalité passée à celles de mes rêves de la nuit précédente.

Des visions de chevaliers en armure étincelante, de châteaux majestueux et de paysages fantastiques se déploient devant mes yeux, semant la confusion et l'incertitude quant à la réalité de mon environnement.


Je me redresse lentement, prenant appui sur mes coudes, et je jette un regard autour de moi, essayant de m'orienter dans ce monde inconnu.


La forêt dense s'étend à perte de vue d'un côté, tandis qu'un champ d'herbe verdoyante s'étale de l'autre. Aucun signe de vie humaine ne se profile à l'horizon, et le silence oppressant qui règne alentour me glace le sang.


Un sentiment de panique s'insinue en moi alors que je prends pleinement conscience de la gravité de ma situation.


Je secoue la tête, cherchant à repousser les pensées sombres qui menacent de m'envahir.


Je ne peux me permettre de céder à la panique. Je dois garder mon sang-froid et élaborer un plan pour retrouver mon chemin, quel qu'il soit.


Putain de merde. Je crois que je vais devoir marcher aujourd'hui.


Je me lève avec précaution, sentant mes muscles endoloris par une nuit passée sur le sol dur, et je me mets en route à travers la forêt, espérant trouver un signe de civilisation ou un indice sur ma situation.


Chaque bruissement des feuilles, chaque craquement des branches sous mes pieds, me fait sursauter, mais je m'efforce de conserver mon calme et ma détermination.


— Merde sur tous les endroits du monde il fallait que j'atterrisse ici.


Des heures semblent s'écouler alors que je m'enfonce plus profondément dans la forêt, mes pas résonnant dans le silence oppressant qui m'entoure.


La fatigue commence à peser sur moi, mes muscles crient de douleur, mais je refuse de m'arrêter, guidée par un instinct de survie qui refuse de s'éteindre.


Après ce qui me semble être trois heures de marche, j'atteins un champ d'herbe haute.


Alors que je m'apprête à exprimer ma frustration pour la centième fois aujourd'hui, j'entends un bruit provenant de ma droite.


Un bruit de cheval au galop. Je commence à sauter dans l'herbe haute et j'aperçois la tête d'un cheval tout près de moi.


Je n'arrive pas à y croire, je suis sauvée !


— Je suis là ! À l'aide !


Une fois à ma hauteur, le cavalier descend de son cheval dans un bruit de ferraille. C'est alors que je remarque sa tenue flamboyante.


— C'est quoi cette putain de blague, bafouillé-je dans mon souffle.


— Salutations à vous, jeune demoiselle en détresse. Quel est le malheur qui vous accable ?, dit-il d'une voix empreinte de solennité.


Lost in TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant