Chapitre 6

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Des voix lointaines semblaient m'appeler de l'obscurité alors que je luttais pour reprendre conscience.


Mes paupières s'ouvrirent lentement, révélant un ciel bleu parfaitement décoré de nuages blancs et de petits rayons de soleil qui s'en échappaient illuminant la terre sur lequel je reposais.


— Lee Chen, vous portez-vous bien ? Qu'a-t-il donc advenu ? Vous avez soudainement perdu l'usage de vos sens.


La voix, teintée d'inquiétude, appartenait à Sir Allistair, le chevalier dont j'avais croisé le chemin dans ce monde ancien.


Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu ! C'est pas un rêve !


Je sentis la panique s'emparer de moi alors que les souvenirs de mon voyage imprévu me submergèrent.


— Putain ! Comment ai-je fait pour me retrouver là hein ! Oh ciel ! Je suis coincée à une autre époque.


Des larmes incontrôlables coulèrent sur mes joues, accompagnées du flot de questions qui envahissaient mon esprit.


— Comment vais-je faire pour sortir d'ici ?, me lamentais-je d'une petite voix.


Sir Allistair, toujours à mes côtés, tentait de comprendre ce qui m'arrivait.


— Quelle affligeance vous touche donc ? demanda-t-il de sa voix grave, empreinte de sollicitude.


Je tentai de rassembler mes pensées entre deux sanglots.


— Alors vous êtes vraiment un chevalier ?


Il souffla, visiblement soulagé de me voir reprendre conscience, et m'aida à me relever.


— Sentez-vous une amélioration de votre état ?


Son regard attentif trahissait une certaine préoccupation. Je hoche la tête, mes yeux encore embués de larmes.


— Bien, je vais vous expliquer le plan, reprit-il d'un ton déterminé.


Quel connard ! Je viens à peine de me reveillé !


— Il me semble évident que je ne puis pénétrer le château sans être identifié. Ainsi, il vous incombe d'y accéder et de cartographier ou de découvrir les plans englobant chaque recoin, même les plus dissimulés du royaume. Comprenez-vous mes dires ?


L'idée que ce chevalier vieux de plus de dix siècles me demande de l'aide me semblait irréelle.


Mais alors que je repensais à ma vie moderne, à Molly, à ma mère, l'émotion me submergea à nouveau et je me mis à pleurer de plus belle, laissant mes larmes exprimer le tourbillon d'émotions qui m'envahissait.


— Par tout les cieux, vous ne songez tout de même pas à reprendre vos larmes ! Diantre, vous allez me mener dans votre folie.


— Hé ben si !


Des larmes incontrôlables coulèrent sur mes joues, accompagnées du flot de questions qui envahissent mon esprit. 




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Toujours pas d'idée de quoi vous dire donc poser moi des question 💋



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