Chapitre 23

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Être livré à soi même. Quel calvaire.


Nous sommes là à réfléchir à de petites broutilles inutiles jusqu'à n'en plus dormir la nuit.


Et tout bonnement ces broutilles tournent toujours autour d'une chose...moi.


Oui. Je suis resté sur les paroles de la Princesse.


Bien que j'en ai eu la réponse claire, je préfère rester dans le déni. Encore et toujours.


— Alors. Qu'avez vous à dire ?


Ma voix raisonna contre le mur dont je fais face allongé sur un bout de tissu.


— Je ne suis point d'humeur à m'engager de nouveau dans une querelle avec vous.


Qu'est ce que je disais...ha oui et bien être livré à soi même c'est se remettre en cause même quand ce n'est pas de notre faute.


— Toutes mes condoléances pour Lady Serafina.


Le chant d'un hiboux me répondit ainsi que le vent.


Être livré à soi même c'est aussi penser des choses qu'on ne se dira jamais à voix haute.


— Vous aviez raison toute à l'heure. Vous avez visé dans le mille. Je suis pathétiquement en recherche de compagnie.


Être livré à soit même, ça fait du mal comme du bien.


— Mais...est-ce un crime ? Je ne pense pas Princesse.


— Dormez Lee.


— Je n'y arrive pas.


— Fermez vos paupières et laissez votre esprit s'égarer au gré du décompte des moutons.


— Si je fais travailler mon cerveau, il ne s'endormira pas.


— N'accordez plus d'importance aux paroles que j'ai prononcées plus tôt, susurra t'elle tellement doucement que je cru qu'elle se parlait à elle-même.


— C'est trop tard.


— Vous m'avez fort irritée à vous immiscer là où il ne vous seyait point. J'ai perdu la maîtrise de moi-même. Toute maîtrise.


Sa voix est faible. Ses mots peine à sortir de sa bouche et je n'en comprend pas le sens.


— Je pensais détenir les rênes de mon existence, mais hélas, il n'en fut rien.


— C'est votre père, c'est ça ?

Lost in TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant