Chapitre 5:Sous le ciel de nos rêves

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——————-BELLA ——————-

Je me demandais si j'avais fait bonne impression à ses parents, mais cela me semblait anodin. Le lendemain, je me préparai tranquillement. C'était bizarre de ne pas avoir ma sœur à la maison le matin. J'entendais le vent souffler délicatement sur les vitres, une mélodie apaisante. Je pris mes clés de voiture et partis pour le lycée.

À mon arrivée, je remarquai April en compagnie de... Sam ?

• April ! criai-je pour attirer son attention. Mais elle ne sembla pas m'entendre, probablement perdue dans une discussion importante. Je m'approchai d'eux.
• Salut, April !
• Oh, salut Bella. Elle se tourna vers Sam. Bella, je te présente Sam.

Je l'interrompis, un peu impatiente.

• Oui, je sais, c'est Sam, le meilleur ami de Mason.

À ce moment, Mason arriva vers nous, bien sûr, il m'ignora. Je ne comprenais pas pourquoi. Pourtant, la veille, nous avions semblé si proches.

• Salut les filles, dit-il d'un air charmeur.
• Salut ! répondit April. Tu vas bien ?
• Oui, merci !

Après ce moment un peu oppressant pour moi, je décidai de m'éclipser et de sécher les cours pour rentrer chez moi. Une fois là-bas, je reçus une notification sur mon téléphone.

Mason :
Tu es où ? Pourquoi tu es partie ?

Bella :
Oh ! C'est maintenant que tu me parles, alors qu'au lycée, tu m'ignorais comme une vieille ! Comme si rien ne s'était passé la veille...

Mason :
Sunrise... Laisse-moi t'expliquer.

Bella :
NE M'APPELLE MÊME PLUS COMME ÇA ! JE NE VEUX MÊME PAS DE TES EXPLICATIONS, MASON REESE. Tu sais quoi ? Je retire ce que j'ai dit, je te déteste du plus profond de mon cœur.

Après ça, j'éteignis mon téléphone et m'installai sur le canapé du salon, une glace à la main, regardant un film en regardant par la fenêtre.

Après une heure de film, on frappa à la porte. J'allai ouvrir et je vis Mason. À cet instant, je ressentis un tourbillon d'émotions : peur, dégoût, angoisse, haine.

• Écoute, Sunrise...
• Ne finis même pas ta phrase, dis-je, la colère sourdant en moi.

Il entra et me fixa pendant ce qui sembla être une éternité, deux minutes angoissantes. Je décidai de prendre une douche pour me détendre, mais il me suivit, rentrant dans la salle de bain sans que je ne le lui demande.

• Putain, mais bouge !
• Prends une douche et tais-toi, dit-il d'un air étrange.

Je fronçai les sourcils, mon rythme cardiaque s'accélérant.

• Sors, merde !

Mason releva la tête, me regardant avec un air neutre.

• Non.

Il se foutait de moi ? Non seulement il se pointait chez moi comme si de rien n'était, mais en plus, il osait me dire non.

• Je ne vais pas me foutre à poil devant toi, monsieur le futur PDG.
• Ça ne m'aurait pas déplu, souffla-t-il.
• Répète ?
• Rien d'important, t'inquiète.

J'écarquillai les yeux, frustrée par son air narquois de gosse de riche. Je m'avançai légèrement devant lui, en sous-vêtements, et, dans un élan de colère, je courus dans ma chambre. J'ouvris ma commode et pris le pistolet que mes parents m'avaient laissé pour me défendre.

Mason arriva en courant devant ma porte et s'arrêta brusquement en me regardant.

• Oh Sunrise, pose cette arme...

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