Fake lover

Chapitre 8: Espoirs perdus

———MASON——-

En étant allongé sur mon lit, j'attends que le temps passe. Puis, j'entends mon téléphone vibrer. Une notification ? De Bella ? J'allume mon téléphone et regarde le message qu'elle m'a envoyé :

Bella<
Mason, aide-moi, je t'en supplie...

Mason<
Oula, bonjour déjà ?

Bella<
Mason, je rigole pas... Mon ex est revenu hier chez moi, il m'a re-violée et il m'a frappée de partout. Pitié, viens m'aider...

Je n'arrive pas à le croire, un mec, un porc a osé toucher le corps parfait de Bella ? En colère, j'éteins mon téléphone et je cours vite chez elle. Arrivé chez elle, je défonce la porte avec mon pied. Bella court se blottir derrière moi pour se protéger, et je sens qu'elle est toute tremblante. Je m'avance alors vers ce connard. Je le regarde dans les yeux, je le prends par le col de sa chemise en lui disant ces paroles :

— Écoute-moi bien, connard. Personne ne touche Bella à part moi. Je déteste que quelqu'un touche ce qui m'appartient, t'as compris ?

Dis-je d'une voix furieuse.

— O... Oui...

Répond-il tout peureux.

Il me fait péter les plombs, ce petit merdeux. Mason enlève son gilet pour le mettre sur Bella, ensuite il la prend par le bras pour l'emmener chez lui. Là-bas, il lui soigne tous ses bleus qui recouvrent son corps. Après ça, Bella reste silencieuse, et je ne comprends pas pourquoi.

Une heure plus tard, dans ce silence pesant, Bella décide enfin de sortir un mot de sa bouche :

— Merci.

Dit-elle anxieuse.

— De rien.

Réponds-je.

Après ce moment très gênant, Bella rentre chez elle pour faire ses affaires afin d'aller chez sa tante voir sa petite sœur.

— Où pars-tu ?

Dis-je, confus.

— Chez ma tante. Je veux voir Blaire. On se verra au gala de samedi soir, je suppose.

Répond-elle d'une petite voix.

— Tu viens au gala ?

— Oui, ma tante est patronne d'une grande entreprise et elle m'a proposé de venir.

Je reste neutre devant elle, mais mon cœur bat à mille à l'heure en entendant cette nouvelle.

— Ok.

Dis-je normalement.

Tout se passe pour le mieux de mon côté. Bella est partie chez sa tante, et moi, je reste chez moi. Je n'allais même plus au lycée. À quoi bon ? Elle n'est même plus là, ça ne sert à rien d'y aller. Je ne me suis même pas expliqué à Charlotte, car j'avais honte. Honte de ce que j'ai fait.

Le père de Mason monte dans sa chambre pour lui dire de venir manger.

— J'ai pas faim.

Réponds-je.

La honte. Le désespoir. Le sentiment qui comprime ma poitrine. Tout ça m'empêche d'avoir faim.

— Mason, pourquoi es-tu dans cet état depuis quelques jours ?

Dit le père, inquiet pour son fils.

— Papa... Je pense être réellement tombé amoureux de la fille dont je me suis interdit d'aimer.

Dis-je, les larmes aux yeux.

Son père, confus par cette situation très délicate, lui demande :

— Pourquoi ?