Chapitre 6: Chagrin et fuite

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———MASON————-

Je pars le cœur lourd de chez Bella. Elle ne ressentait pas la même chose. Suis-je peut-être allé trop loin en lui avouant mes sentiments ? Les jours passent et nous nous ignorons. Cela fait cinq jours qu'elle ne vient plus au lycée jusqu'au moment où je croise April dans les couloirs.

— April ?

Dis-je pour lui parler.

— Mason ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Je reste neutre pour ne pas montrer que je m'inquiète énormément pour Bella.

— Tu sais pourquoi Bella ne vient plus au lycée ?

Demandai-je, curieux.

— Elle ne te l'a pas dit ? Elle s'est désinscrite de l'école. Elle arrête.

Mon cœur fait un boum quand elle m'annonce cette nouvelle. Est-ce ma faute ?

— J'ai tellement envie de lui parler.

Soupirai-je.

Je continue ma journée, mais je me sens vide. Une partie de moi me manque, et cette partie, c'est Bella. La journée passe lentement sans elle, mais enfin, la fin de la journée arrive. Je rentre chez moi, déçu de ne plus pouvoir sortir un mot de ma bouche. Je m'allonge dans mon lit en réfléchissant, puis une demi-heure plus tard, j'ai une idée. Même si elle ne va pas bien du tout, si ça peut me faire oublier Bella...

— PÈRE, MÈRE !

Criais-je fort en descendant les escaliers en bois.

— Oui, Mason ?

— Vous avez le numéro de Charlotte ?

Demandai-je affolé.

— Oui !

Je sors alors mon téléphone et je note le numéro de cette fille que mes parents me dictent.

— Merci !

Je remonte dans ma chambre et j'envoie un message à cette fameuse Charlotte.

Mason : Salut

Charlotte : Qui vous êtes ?

Mason : Ah désolé, c'est Mason Reese, le gars qui aurait dû être ton fiancé.

Charlotte : Oh, je vois. Et pourquoi tu m'envoies un message ?

Mason : Écoute, je vais être franc avec toi, ça fait quelques jours que je pense à toi et j'ai vraiment envie de te voir. Viens chez moi et monte directement dans ma chambre.

Charlotte : Heum, ok, j'arrive.

Quinze minutes passent après ces messages avec Charlotte, puis arrive le moment où elle toque à ma porte.

— Mason, c'est Charlotte. Je peux rentrer ?

Je me lève, ouvre la porte de ma chambre, tire Charlotte vers la chambre et ferme la porte à clé. Ensuite, je la plaque contre le même mur où j'avais plaqué Bella.

— Une mini robe ?

Dis-je d'une voix chargée d'envie.

— Heu, oui ?

Dit-elle, toute gênée.

Ma main se glisse doucement jusqu'à sa cuisse, tout en étant très proche de Charlotte. Je décide de l'embrasser tendrement pendant que ma main se glisse dans sa culotte. Puis deux de mes doigts caressent son intimité.

— M... Mason,

Dit-elle en gémissant.

— Chut, regarde et apprécie.

Dis-je d'une voix ferme. Je la pousse dans le lit, enlève mon tee-shirt par la suite et me mets au-dessus d'elle tout en la caressant.

Une heure et demie plus tard, j'avais fini de me vider en Charlotte. Je m'habille et je dis à Charlotte de partir. Elle part, blessée, et je sors pour changer d'idées avec mon carnet. Je vais m'installer sous l'arbre que Bella m'a montré.

Putain... elle ne sort pas de mes pensées.

Je prends mon stylo et commence à gribouiller une page de mon carnet pour évacuer ma haine envers Bella et ensuite j'écris :

Cher journal,
Je me suis installé sous l'arbre de Bella. J'essaie de l'oublier même si elle se fait passer pour ma copine. Putain, pourquoi suis-je tombé sous le charme d'une fille comme elle ? Elle me manque énormément, mais nous préférons nous ignorer et faire les gamins. Mais « qui doit se retrouver se retrouvera », j'ai toujours cru en cette phrase et j'y crois encore.

Après avoir fini d'écrire dans mon journal, Mason se balade dans tout Manhattan pour vider son esprit. Il est quelle heure ?

Pensai-je.

Je regarde ma montre, elle indique 21h05.

— EH MERDE, JE VAIS ME FAIRE TUER !

Criai-je d'affolement.

Je rentre chez moi en courant, et enfin arrivé, mes parents ne me laissent même pas le temps de parler qu'ils m'engueulent.

— MASON REESE, OÙ ÉTAIS-TU ?

— Désolé, je ne voyais pas le temps passer, j'étais au parc de la ville, je me baladais.

— En faisant partir Charlotte en pleurant ?

— Écoutez, je ne veux pas parler de ça avec vous, surtout maintenant.

Dis-je, blessé et confus à mes parents. Je monte dans ma chambre, vais me doucher, et je me remets tout en question. À ce moment-là, je sais que j'ai vraiment merdé.

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