Je ne suis pas ton chat !

342 23 5
                                    

Je suis arrivée à la maison de Bakugo essoufflée.

Je suis rentrée à l'intérieur comme une furie. Puis je me suis souvenue qu'il ne pourrait me comprendre que demain soir. J'ai regardé l'heure. 19:01. Encore 25 heures avant de lui dire. Ça promettait d'être long...

Le reste de la soirée fut longue, trop longue. J'ai regardé l'heure alors que Bakugo allait se coucher. 23:30. 20 heures et 30 minutes. Putain c'est long !

Je me suis endormie.

Je courais dans une rue. Et j'avais retrouvé ma forme humaine. Derrière moi Bakugo, il me poursuivait et criais " Tu m'as trahi, Mizu !" Et moi je lui répondait "Je suis désolé !". Je suis arrivée au bout de la rue. C'était un cul de sac. Je me suis retournée. Bakugo était juste devant moi. Je sentais son souffle sur mon visage. Et il a dit "Tu m'as trahi, alors que je t'ai-

? : MAIS PUTAIN !!! JE SUIS EN WEEKEND !!!!

Je me suis réveillée. Mon cœur battait la chamade. Putain, ce n'était qu'un rêve... Mais, Bakugo aurait pu attendre que je me réveille pour gueulé comme un putois.

Je me suis levée et j'ai bien sûr regardé l'heure. 10:59. Plus que 9 heures ! C'est long... J'espère que Dabi ne va pas appeler.

J'ai observé Bakugo qui gueulait parce que il était en weekend et que son assistante le faisait chié pour qu'il aille bosser.

Il est resté à la maison. Heureusement pour moi d'ailleurs, comme ça je pouvais surveiller si Dabi appelais.

J'avais littéralement passé ma journée à contemplé son téléphone. Mais vraiment !

Il commençait à faire nuit. J'ai encore regarder l'heure. 19:49.

Moi : MIAOU !! (C'EST PRESQUE L'HEURE !!)

Bakugo s'est tourné vers moi et m'a regardé comme si j'étais folle.

Les 20 minutes suivantes furent les plus longues de toute ma vie. C'est seulement après ces 20 minutes que j'ai commencé à avoir mal. J'ai foncé dans la chambre de Bakugo et suis entrée dans son placard.

Cette fois ci je ne me suis pas évanouie. Mais la douleur était insupportable, en plus je ne devais pas bouger pour ne pas faire de bruit. Et d'un coup j'ai grandi, j'ai vu mes pattes devenir des mains et j'ai senti ma fourrure disparaître.

CRAC !

Moi : Putain ! Fait chier !

Je me suis dépêcher de mettre un t-shirt de Bakugo. Qui était noir et trop grand, donc il me faisait office de robe. Et alors que je finissais juste de le mettre. Bakugo ouvrit la porte d'un coup. Il me vit et parla d'une voix assez menacente.

Bakugo : T'es qui toi ?
Moi : Mizu. Mais j'ai un truc à te dire !
Bakugo : T'es pas mon chat ! Bordel !
Moi : On s'en fout ! Mais Jui est une vilaine en pause et-
Bakugo : MAIS TU L'ACCUSE SANS SAVOIR !!! JE NE TE CONNAIS MÊME PAS !!!
Moi : LAISSE MOI FINIR !!! ET SI C'EST UNE VILAINE ! ET ELLE NE T'AIME PAS !!!
Bakugo : C'est n'importe quoi ! Et puis comment tu le saurais ?

Super... Je vais me faire engueuler par le numéro un des héros...

Moi : Je suis une espionne... Et j'ai bu une potion pour me transformer en chat...
Bakugo : Donc... Je devrais te croire toi, qui m'as menti, t'as livré des infos à mes ennemis et j'en passe. Et je devrais te croire ?
Moi : Si je t'ai menti c'est parce que je devais le faire ! Je ne connaissais pas le monde des héros ! C'est mon frère et l'Alliance qui m'ont élevé ! Et je n'est rien dit parce que je n'ai appris aucune info !
Bakugo : Peut-être ! Mais c'est pour ça que tu es arrivée dans ma vie...
Moi : Et alors je ne suis qu'un chat pour toi ! Et je te dis que tu ne dois pas faire confiance à Jui ! S'il te plaît....
Bakugo : Je n'ai pas à t'écouter ! Je lui fait confiance !
Moi : Très bien ! Si tu veux souffrir, c'est le bon résonement !

En même temps, à quoi je l'attendais ? Je ne suis qu'une espionne...

Bakugo : Mais pourquoi t'as pris mon t-shirt ?!
Moi : Je vois pas pourquoi je te le dirais. Tu ne me fais pas confiance...
Bakugo : T'es vraiment Mizu ?

Il s'approcha, je précise qu'il était resté dans l'embrasure de la porte. Je l'ai regardé dans les yeux.

Moi : À ton avis, connard ?
Bakugo : MAIS IL ÉTAIT OBLIGÉ LE "CONNARD" ?!
Moi : Évidemment.

Il a détourné le regard.

Bakugo :Tch. Donc t'es vraiment le chat qui m'a jeté plein d'eau dans la tronche.
Moi : Ha, oui.
Bakugo : Mais si tu es une espionne, pourquoi tu me l'as dit ?
Moi : Je ne sais pas.
Bakugo : Comment ça ?
Moi : Je devais le faire mais je ne sais pas pourquoi. Je ne sais vraiment pas pourquoi. En plus je me suis foutu dans une merde noire.

J'ai eu un rire nerveux. Bakugo me regarda des pieds à la tête. Puis rougit.

Moi : Bah, alors ? On rougit ?
Bakugo : La ferme.

Sa couleur tomate ne le quitta pas pour autant.

Bakugo : Tu comptes rester avec seulement mon t-shirt longtemps ?
Moi : Je vais pas prendre tes vêtements. Ils sont beaucoup trop grands.
Bakugo : On fait comment pour te trouver des vêtements ?
Moi : Tu ne connais pas des filles qui ont ma morphologie ?
Bakugo : Elles sont toutes plus musclées que toi.
Moi (en l'imitant) : Nanana, moi je connais que des filles qui sont musclées.

J'ai explosé de rire.

Bakugo : Attends. Tu rigoles alors qu'il y a à peine deux minutes tu voulais me convaincre que je ne devais pas faire confiance à Jui. C'est quoi ce changement de comportement ?
Moi : J'ai compris que tu ne me croirais pas. Donc je pense à autre chose.

Il s'approcha de moi. Je sentais son souffle sur mon visage. Comme dans mon rêve.

On s'est regardé dans les yeux. Mon cœur battait la chamade. C'était un duel de regard. Nous sommes restés concentrés l'un sur l'autre assez longtemps. Et nous n'avions pas entendu la porte d'entrée s'ouvrir.

? : Na... Nami ?

J'ai regardé dans la direction de la voix. Bakugo s'est éloigné de moi.

Moi : Shoto ? Tu... Tu te souviens de moi ?

Shoto est arrivé à mon niveau et m'a prise dans ses bras.

Shoto : Je n'aurai jamais pu oublier ma sœur jumelle.

Mission : Être Adoptée par un Explosif de haut niveau !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant