El dorado

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À la tour de contrôle de Porcland, les soldats de la milice travaillent jours et nuits. Un calme apparent plane sur la ville entière, d'une part les affaires se passent comme des gens l'ont voulu, d'autre part les affaires se passent comme elles peuvent. Richard sur ses gardes encore plus, depuis que le fils de Leclerc l'a failli poignardé, il voit Sneider distrait dans son téléphone il s'approche. Celui-ci le voit venir, il met son portable en poche.

- Le futur chef officier qui laisse les autres soldats veiller sur la ville.

- Des soldats meurent et des autorités augmentent de grade, ça a toujours été ainsi.

- Tu n'as pas fait passé mon petit mot dernièrement mon ami.

- J'avais vraiment oublié, sincèrement. La petite bourgeoise avait l'air occupée en plus.

- Tu as plus de chance de la rapprocher que moi, il n y a que toi qui peut m'aider.

- Sa mère est une vipère Richard, ces gens sont des manipuleurs. Certes tu es mon ami, mais je ne prendrai pas ce risque.

- Je l'aime Sneider, j'aime cette femme!

- Richard regarde toi, soyons honnête... si tu étais elle et elle était toi... te choisirais tu? Tôt ou tard tu me donneras raison. J'ai plus d'expérience que toi en matière de femme, je vois plus loin...

- ... Au moins je dois essayer, si j'échoue, j'aurai de l'expérience, je n'ai rien à perdre et j'ai tout à gagner.

- Tu as ta vie mon ami, ses deux premiers amours sont morts, elle continue à aimer jusqu'à te choisir. Si tu meurs, ce sera le tour d'un autre homme.

- Ce serait peut-être ton tour à toi! Dis Richard en riant.

- Si tu voles pour soigner une femme, une fois guérie elle s'éloignera de toi car elle n'aura rien à faire avec un voleur, medites là-dessus. Elle sont toutes des ingrates Richard.

- Si tu le dis, mais j'essaierai tout de même.

Dilan de son côté, n'arrive pas encore à digerer l'idée que l'entrepreneur le plus lucratif de la ville fera affaire ailleurs, pire encore, avec la Bastanopôle, pendant qu'il joue aux échecs tout seul dans son bureau, Sandrine la secrétaire frappe à la porte.

- Sandrine ! Entre veux-tu.

- Monsieur Politano...

- Dilan, je t'en prie...

- Je voulais vous voir à propos d'une chose.

- Assied-toi, joues tu aux échecs Sandrine ?

- Non monsieur.

- Alors, de quoi voulais tu me parler?

- A propos de mon salaire monsieur, j'ai vu que ça n'a pas baissé comme convenu.

- Et...?

- Je pense que c'est une erreur puisque...

- Voilà ce qui est rare de nous jours, l'honnêteté ! J'aime m'entourer de gens honnête Sandrine car moi, je suis un homme honnête. Je n'avais pas dutout l'intention de baisser ton salaire.

- Et pour mes cours de danse.

- C'était cadeau ! On est vendredi aujourd'hui non?

- Oui monsieur !

- Sandrine, c'est le week-end ! Tu peux voir sans tes lunettes ?

- Biensur que oui monsieur !

- Alors pourquoi tu caches ta beauté !? Cette paire de lunettes te fait ressembler à Mama Santana, une sœur à l'orphélinat. Tiens ma carte, fais toi belle, va au spa, fais du shopping, fait un relooking, fais toi plaisir, tu es ma secrétaire bon sang!

La loi du talionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant