Melissa et différentes femmes de la ville se réunissent à leur tour à "la cuisine" leur endroit à elles pour parler de tout, politique, affaire, féminisme...
- Melissa, dis nous... Pourquoi appeler notre lieu de rassemblement la cuisine? N'est-ce pas de la misogynie?
- Que disent les hommes sur la place de la femme?
- Ils disent que la place de la femme est à la cuisine
- Où sommes-nous en ce moment?
- À la cuisine! C'est ironique.
- Donc ici, nous serons toujours à notre place.
- Sauf que nous ne faisons pas à manger...
- Mais nous nourrissons notre esprit!
- Est-ce que ça veut dire que nous faisons ce que disent les hommes?
- Pas tout à fait, les hommes aiment avoir le sentiment de dominer, nous les en donnons le sentiment. Ils prennent des décisions que parfois nous sommes les vraies auteures. C'est l'illusion du libre choix.
- C'est vrai, qu'en est il des conséquences de ces décisions ?
- Certaines femmes abandonnent leur mari quand les conséquences font face. Mais nous devons soutenir les hommes dans leurs combats.
- La femme et l'homme se complètent, mais souvent ils nous mettent de côté, est-ce parceque nous sommes nées de leur côte?
De loin, une femme lève la main et prend la parole.
- Pendant longtemps dans cette ville, les hommes dirigent et mettent de côté les femmes, je pense qu'ils doivent entendre aussi nos voix.
- Oui c'est vrai! Certains nous battent, nous maltraitent.
Melissa calme les femmes et prend la parole:
- Je condamne la violence, peu importe l'auteur. Dans notre société il y a des hommes violents et beaucoup de femmes sont victimes.
- Pourquoi ne pas se monter contre les hommes?
- Le féminisme n'a jamais été un combat de femmes contre les hommes, c'est un combat pour les femmes au près des femmes et des hommes.
- Nous devons être fortes! Mais pas par la force physique, les hommes usent la force physique, nous les femmes, nous connaissons où est notre force.
- Essayons d'être honnêtes entre nous... moi, je suis pour l'égalité des droits. Les femmes aussi ont le droit à l'éducation, à la parole, à occuper des postes importants... mais qu'en est il de l'égalité des devoirs ?
- Ça veut dire que nous ne seront jamais égaux en devoir?
- C'est vrai que de jour en jour nous nous intégrons, mais je vous assure qu'il y a des tâches que je ne laisserai jamais à un homme. Moi personnellement, c'est moi qui fais les tresses de la petite Gaëlle, mais Zayan lui, il sait comment faire les lacets. C'est moi qui cuisine mais quand il y a une fuite d'eau à la cuisine, c'est sa tâche.
- Quand j'entends un bruit au milieu de la soirée, je ne me lèverai pas sans mon mari. Et c'est à lui d'aller regarder ce qui ne va pas.
Une autre femme dit:
- Moi, quand il y a un serpent qui entre dans la maison, c'est mon fils qui s'en occupe.
- Naturellement, nous sommes attirées par les hommes au bras forts et puissants car nous aimons se sentir en sécurité.
- Parfois ces gros bras nous maltraitent aussi!...
Daysie prend la parole et dit:
- C'est vrai, je vous comprend, moi personnellement, d'un point de vue particulier, je condamne la violence sur les filles et les femmes mais d'un point de vue général, je condamne la violence tout court.
Il y a la violence des filles et des femmes par des hommes... et des femmes.
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La loi du talion
AcciónRivalité entre deux frères jumeaux. La haute ville et la basse ville est chacune dirigée par eux, Dilan et Zayan. cette haine qui les consumme depuis l'adolescence pousse ces jeunes frères dans un combat perpetuel, jurant sur la tombe de leur mère...