Tandis que Katsuki se démène pour marquer chaque partie de mon corps de baisers, de suçons et de caresses... Tous les moyens sont bons pour me faire perdre pied. Au vu du sourire qu'il m'adresse à chaque frisson, à chaque respiration bien trop forte pour être innocente, il apprécie tout autant que moi. Cette simple idée suffit à elle seule à réveiller un brasier au creux de mes reins.Il commence à me préparer, me cajolant de ses doigts. C'est indéniablement bon, mais loin d'être suffisant... Alors que je le regarde, essayant de savourer chaque instant et de ne pas me noyer dans la volupté de notre moment. Il ralentit, me regardant, un sourire satisfait de p'tit con arrogant placardé sur son visage.
- Kacchan, j'en peux plus..
Il enfile sous mes yeux un préservatif se délectant de mon impatience, lentement, trop lentement.
Alors qu'il se repositionne entre mes jambes, frôlant mon entrée sans jamais la franchir, je n'arrive plus à me contenir, avançant ostensiblement mes hanches pour le faire céder.
Je ne contrôle pas le tressaillement qui me parcourt l'échine, quand je l'entends me murmurer d'une voix suave :
- Tu me veux Izuku ? Supplie-moi~
Sous le choc je ne réponds rien, un hoquet de surprise m'échappe, je vois son sourire redoubler d'intensité, c'est trop pour moi... Mes chevilles, ces traîtresses, ne me laissent même pas le temps de réfléchir, qu'elles se nouent dans le creux de son dos.
Rieur, il secoue la tête comprenant mon subterfuge.
- Non, tu ne m'auras pas Deku.
"Non", un mot, trois lettres, et il me cloue littéralement sur place, mes jambes retombant sur le lit accompagnées d'un râle de frustration.
- Kaacchaaan...
J'crois que si je pouvais lui faire ravaler son rictus fier et lui rendre la pareille... Non mais de qui je me moque, rien ne m'excite plus que ce rapport de force qui s'installe entre nous. Je pourrais aisément initier à nouveau le mouvement, mais on sait tous les deux que je n'en ferais rien.
Que je le supplie ? La vérité, c'est que j'en meurs d'envie, j'adorerai m'abandonner sous ses caresses et son regard brûlant, mais je veux le voir s'impatienter .
Ces yeux qui me dévorent alors qu'il parcourt mes cuisses de ses lèvres, frôlant à peine mon épiderme me transcendent.
Un gémissement que je ne parviens pas à retenir s'échappe quand ses dents s'enfoncent sans prévenir dans ma chair, puis Kacchan lape sa marque comme une excuse silencieuse.
Il remonte, investissant par touches humides la peau fine de mon bas ventre, je me cambre instinctivement pour approfondir le contact et ses mains qui empoignent mes hanches sont là pour me rappeler à l'ordre. "Pas bouger", c'est compris... J'aimerais bien l'y voir tiens, allongé sous moi, à la merci de mes mains, ou de ma bou...
Kacchan a les mêmes pensées à mon égard, si j'en doutais encore, sa langue s'enroulant tout autour de mon membre est un bon indicateur. À mesure qu'il dessine le moindre de mes reliefs, ma frustration ne fait qu'accroître. Une de mes mains s'échoue dans ses cheveux, il lâche un soupir d'aise adorable quand je les lui caresse. La seconde se glisse naturellement au creux de mes reins tentant de soulager par moi-même ce manque qu'il instaure pour obtenir ma supplique. Ce n'est pas assez, et comme s'il m'entendait je sens une seconde intrusion, un de ses doigts rejoint les miens, me cajolant de l'intérieur.
Il ne m'en fallait pas plus pour que je me sente trembler de toutes parts, tirant sur les cheveux de Kacchan pour qu'il se retire. Je n'ai pas le temps de paniquer face à son refus d'obtempérer que l'orgasme me fauche, me déversant étreint entre ses lèvres.
Il se redresse et m'observe d'un air joueur à s'en faire damner un saint, j'en avais oublié ses caresses, lui pas, et je ne suis pas certain qu'il me laisse un temps de répit... Je peine déjà à reprendre une respiration décente qu'il recommence à se mouver, en pleine exploration, à la recherche de la zone.
Ses gestes se font plus doux, je n'ai pas retiré ma main, mais je n'arrive plus à bouger, obnubilé par son traitement.
-Toujours rien à me demander le Nerd ?
Je le sens lentement se retirer, non non non, je ne veux pas que ça s'arrête..
-Kacchan...
-Oui, Izuku ?
Une larme dévale ma joue, résultat d'un mélange enivrant de plénitude et de frustration à son paroxysme.
Il se retire, ôtant mes propres phalanges au passage, ne laissant qu'une sensation de vide, qu'il pallie avec tendresse, caressant ma pommette alors qu'il s'enfonce avec douceur.
Ses lèvres s'échouent sur ma mâchoire qu'il mord possessivement, je l'entends soupirer contre mon cou
-Tu m'as eu, Izuku...
Alors que j'amorce un mouvement, il se retire, revenant tout aussi rapidement, c'est à couper le souffle. Il n'y a que nous, et à cet instant, je suis indéniablement tout à lui, corps et âme, il n'y a plus d'osen, plus de groupe, plus rien juste... Deku et Kacchan.
Sa bouche retrouve la mienne dans un baiser doux et langoureux. Il s'empare de mes jambes, les hissant sur ses épaules, m'envahissant de toute part, à tel point que je ne suis plus qu'un amoncellement de soupirs, de gémissements...
Toutes ces émotions n'étaient rien comparées à la vision de Kacchan perdu dans la luxure, les joues rougies et les cheveux en vrac. Son gémissement, s'épanouissant entre la frontière de la plainte et du grognement, je ne vais jamais y survivre.
Notre première fois nous a laissé béats, dans un sentiment de plénitude, nous avons prolongé cet instant dans un bain bien chaud. C'est du génie ce bassin extérieur coupé du reste du monde. Nous avons pu nous laver l'un l'autre, et j'ai fini échoué sur le large torse de Kacchan, profitant de sa chaleur et de ses câlineries. Cette facette extrêmement affectueuse qu'il ne montre qu'à moi ne manque pas de me faire fondre jour après jour.
S'il fallait revivre tout ça pour arriver à cet instant, je le ferais sans hésiter. Je ne changerai rien et respecterai notre histoire à la virgule près, sans jamais y apposer le moindre point.
L'éternité elle-même ne me suffirait pas pour lui montrer à quel point je l'aime.
Nous n'avons pas fait long feu, exténués, nous nous sommes vite retrouvés emmitouflés dans les draps, nos gestes tendres valant mille mots et pourtant je ne peux m'empêcher de lui clamer une fois de plus :
-Kacchan, je t'aime
-Je t'aime aussi mon cœur
Son souffle effleurant mes cheveux, mon nez se perdant dans son cou, enivré par son odeur et me sentant enfin complet à ses côtés. Je sombre dans le pays des songes où je suis certain que Kacchan ne manquera pas de me rejoindre, après tout, il a toujours été à mes côtés.
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Ohayô ! Déjà les 5k, je n'ai même pas les mots, merci à tous pour votre soutien ♥
J'espère que ce premier bonus vous plaira et qu'il vous permettra de me pardonner de cette "fin", mais vraiment quand Supplie-moi à pop dans ma tête je savais à l'instant T que je voulais finir sur ça, il aurait été criminel d'en déroger.
Le média que vous pouvez voir au dessus est un fanart de @Elhaanee, qui en plus d'être un artiste est une magnifique plume ! J'vous invite à jeter un œil à son compte ♥♥♥
Bordel, j'pensais pas l'être à ce point mais j'en suis toute chose, merci pour tout, j'aurais jamais cru avoir autant de lecture, de votes ou même de commentaire sur mon histoire... J'pensais jamais écrire tout court, et vraiment j'suis remontée à bloc !
@CreajuOtakuet juste parce que je ne te le dirais jamais assez, merci pour tout ma douce, je t'aime de toute ma fichue âme ♥
J'vous embrasse ! ♥
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Supplie-moi 🧡💚
FanfictionEt si la déclaration d'Izuku ne se passait pas du tout comme prévu ? Je vous invite à découvrir ses premières expériences sociales, amicales et bien évidemment charnelles. Imaginez un monde sans Alter, ou le plus mignon des tachetés, prendrait de...